Boston voulait y croire. Avec le public, l’émotion et l’envie de revenir de ce 2-0, les Celtics n’avaient qu’un objectif : gagner. Mais les Knicks étaient tout simplement meilleurs dans tous les domaines, et après un match quasi parfait, ils mènent désormais 3-0.
Plus patients, avec une vraie maîtrise du tempo et toujours autant de talents offensifs, les Knicks ont battu logiquement, voire facilement (76-90), des Celtics qui n’ont pas manqué d’envie à l’image de leur leader Kevin Garnett. Boston a manqué beaucoup de choses simples, mais globalement New York était plus fort, et vient de frapper un grand coup avant le prochain match dimanche.
Les Knicks frappent d’entrée
Doc Rivers avait décidé de mettre Jason Terry dans le cinq de départ, probablement pour qu’il retrouve de la confiance. Le public est bouillant, comme d’habitude en playoffs à Boston, mais New York reste solide. Les Celtics espéraient prendre l’avantage de suite, Histoire de marquer le coup et de mettre la pression sur les Knicks. Ce ne sera pas pour cette fois car Pablo Prigioni rassure avec 2 paniers primés, et les Knicks ont été plus efficaces avec leurs secondes chances (18-23).
« Pour ce premier quart temps des playoffs à l’extérieur, on voulait être surs qu’on allait frapper les premiers. On a réussi à le faire », explique Jason Kidd.
Une mi-temps cauchemar
La défense de Boston monte d’un cran et le public avec, après un énorme shoot à 3-pts de Jordan Crawford au buzzer. Mais les New-yorkais sont toujours aussi patients en attaque et la balle tourne bien, Carmelo Anthony en profite pour mettre dedans à mi-distance alors que Kevin Garnett est sur le banc pour souffler. KG est énorme dans l’intensité et au rebond, mais il doit se reposer et Boston termine une mi-temps cauchemar (31-47) en étant mené de 16 pts ! En manquant des shoots ouverts ou des actions sous le cercle, Boston est dans la lignée de ses secondes mi-temps catastrophes du Madison Square Garden (24 pts à 22 % à NY ; 31 pts à 35 % à Boston).
Et quand bien même, New York fait des erreurs, elles sont immédiatement compensées par le talent offensif de J.R Smith et Anthony et les actions défensives des vétérans Prigioni et Jason Kidd. Paul Pierce peut bien tout tenter, il est dominé par un très bon Melo. Les Knicks ont réduit la marge d’erreur quand Boston n’arrive pas à faire plusieurs stops défensifs d’affilée (52-68).
Des Celtics historiques…
Le dernier quart-temps n’y change rien : Boston n’a pas les armes face à une équipe aussi solide. Steve Novak rentre deux paniers de loin, dont un à 9 mètres, ce qui lui vaudra les honneurs de son coach : « bienvenue dans la série » lui lancera Mike Woodson sur le banc. Seule l’expulsion de Smith pour un coup de coude sur Terry reste le bémol dans cette nuit parfaite puisque jamais dans leur histoire, les Celtics n’avaient aussi peu marqué en 3 matches de playoffs (225 pts).
Boston s’incline donc 76-90 au TD Garden face à une impressionnante équipe de New York. Les Celtics ont manqué les choses simples et ont été incapables de faire la différence en défense, malgré un Garnett incroyable de courage (12 pts et 17 rebonds). Mike Woodson a souhaité la bienvenue dans cette série à Novak, il était temps car elle pourrait bien finir dimanche sur un sweep.
[videopub https://www.youtube.com/watch?v=4kJ1IP8ENu4]