Après la course au MVP, place à un autre trophée où il ne devrait pas y avoir grand suspense. Meneur de jeu de Portland, Damian Lillard est la grande révélation de la saison à un poste si difficile, et il devrait être élu Rookie Of The Year à l’unanimité. Après quatre années passées dans une petite fac’, Lillard a surpris tout son monde par sa maturité et l’étendue de ses qualités. Leader dans l’âme, il a complètement éclipsé Anthony Davis, blessé en début de saison, et peu médiatisé en raison de la nouvelle saison moyenne des Hornets.
On vous propose aussi notre All-Rookie Team de la saison, et bien évidemment, on vous propose de voter pour votre Top 3.
1. Damian Lillard (Portland)
19.0 points à 42.9%, 3.1 rebonds, 6.5 passes et 0.9 interception en 39 minutes
On a déjà tout dit ou presque sur le meneur des Blazers, aussi bon qu’un Derrick Rose lors de son année rookie. Il peut prendre feu à 3-points, ou mystifier les défenses par ses pénétrations. Véritable « Iron Man » des parquets, il se comporte comme un leader ne refusant aucun shoot dans le money time. Il a déjà annoncé qu’il voulait être All-Star l’an prochain et aller en playoffs.
2. Anthony Davis (New Orleans)
13.5 points à 51.7%, 8.2 rebonds, 1 passe et 1.8 contre en 29 minutes
Le 1er choix de la draft a manqué 18 matches cette saison, et il a eu du mal à se mettre en valeur dans une équipe en manque de cohésion et de constance. Clairement, les scouts avaient vu juste en le comparant à Marcus Camby. C’est d’abord un intimidateur, mais on attend aussi de lui qu’il pèse en attaque pour justifier cette première place dans une draft.
3. Brad Beal (Washington)
13.9 points à 41%, 3.8 rebonds, 2.4 passes et 0.9 interception en 31 minutes
Plus adroit dans la deuxième partie de la saison, il a surtout profité du retour de John Wall. Plus proche d’un Eric Gordon que d’un James Harden, il est capable de punir une défense par son agressivité près du cercle, ou en se planquant dans les corners. C’est le complément parfait de Wall, et les Wizards avaient vu juste.
4. Dion Waiters (Cleveland)
14.7 points à 41%, 2.4 rebonds, 3.0 passes et 1 interception en 29 minutes
Comme Washington, Cleveland cherchait un joueur complémentaire de Kyrie Irving, et ils l’ont trouvé avec Waiters. C’est un arrière complet, bon défenseur, mais en revanche, il va falloir qu’il fasse des progrès dans ses tirs. Il y a eu du mieux au fil des semaines, mais ce n’est pas clairement pas un arrière-shooteur mais l’adresse extérieur d’Irving compense cette lacune.
5. Andre Drummond (Detroit)
7.9 points à 61%, 7.6 rebonds, 0.5 passes et 1.6 contre en 21 minutes
Avec Greg Monroe et Andre Drummond, Detroit a le matériel pour dominer n’importe quelle raquette dans les années à venir. C’est costaud et technique d’un côté, athlétique et explosif de l’autre. Blessé au dos en fin de saison, Drummond semble être un gros bosseur, et on peut parier qu’il tournera en double double la saison prochaine. Il devra corriger sa maladresse aux lancers-francs, sous peine de subir les mêmes fautes que Shaq et Dwight Howard…
Mentions : Harrison Barnes (Golden State, 9.2 pts/m) et Jonas Valanciunas (Toronto, 8.9 pts, 6 rbds/m).
Français : Evan Fournier (Denver, 5.3 pts/m en 11 minutes par match) ; Nando De Colo (San Antonio, 3.8 pts/m en 13 minutes).
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