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Black Mamba qui pleure, mini Mamba qui sourit

Andrew Goudelock« Le gros Mamba n’est plus là, mais heureusement le mini est de retour. »

La vanne fait rire Jordan Hill, elle amuse Andrew Goudelock, dont le bonheur est égal au soulagement. « Faites ce que vous voulez mais sortez-moi de la D-League », avoue-t-il, d’une taquinerie candide.

Kobe occupé à tweeter des photos de son plâtre, la star du jour dans le vestiaire angeleno c’est lui. L’avant-dernier match de la saison débute dans une heure et demie et une quinzaine de journalistes sont debout en cercle devant son casier.

L’ambiance est détendue et même rieuse. Le cauchemar de vendredi ne hante pas le cocon, une atmosphère étrange l’embaume. De retour au bercail, six mois après avoir été coupé, Drew hume sans se poser de questions. « Quand ils m’ont appelé, franchement au début je n’y ai pas cru. Je ne pensais pas revenir ici », avoue-t-il. Délesté de presque sept kilos, il rêve éveillé.

« J’ai reçu des offres de Chine, de Russie et de Porto-Rico mais la NBA est aujourd’hui mon seul objectif. Je n’ai pas accepté car je sais que je peux jouer dans cette ligue », raconte-t-il.

De quoi a-t-il parlé avec Mitch Kupchack quand le GM l’a convoqué en privé pour un entretien ? Il ne le dira pas. Pour confier la frustration et l’impatience qui l’ont rongé pendant de trop longues semaines, l’ex-gâchette NCAA de Charleston retrouve par contre sa casquette d’affable bon client.

« J’ai traversé des moments difficiles mais il était hors de question d’abandonner ou de renoncer. Je faisais des matches à 40 pts, d’autres à 12 passes et je ne recevais aucun coup de fil. Je voyais des gars partir et aller à NBA alors que je venais de les dominer. J’ai appelé ma mère plein de fois pour cracher ma déception : « Maman, pourquoi lui est rappelé en NBA alors que je viens de le démolir ? ». Je ne comprenais pas, mais je sais que ce business dépasse souvent le simple domaine du parquet. »

Snobé par le staff version Mike Brown, Goudelock peut-il convaincre Mike D’Antoni et ses assistants ?

« Ils l’ont fait revenir car il sait se créer son shoot, et en l’absence de Kobe c’est une qualité utile », nous assure un confrère.

« Il fallait du temps pour suivre la folle saison des Lakers »

« Mini Mamba » – « on continuait de m’appeler comme ça même en D-League » – retrouve son numéro et son casier. « Tout est pareil » se réjouit-il. Rien n’a changé, vraiment ?

« Il n’y a plus Kobe et c’est sûr que ça change beaucoup de choses », rétorque le combo guard. « Même de loin j’ai suivi cette folle saison des Lakers. Il y avait un truc différent tous les jours, c’était un soap opera et il fallait avoir beaucoup de temps libre pour suivre tous les épisodes », poursuit-il.

Epilogue poissard d’une saison nébuleuse, le tendon d’Achille de Vino ne serait finalement que continuité. Cette logique quasi déjà écrite, Goudelock en profite. Il serre des paluches de confrères peu avares en félicitations, puis reste là, bienheureux, les cannes tendues comme s’il regardait la télévision, les bras croisés. Au final, il ne jouera pas une seule seconde. Mais la belle histoire dominicale de la Cité des anges, c’est lui.

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