Les Lakers retombent dans leurs travers

Troisième défaite consécutive pour les Lakers, retombés dans leur travers après une sortie de All Star Weekend prometteuse. Même en dominant dans la raquette et en perdant moins de 10 ballons, l’ancien candidat au titre paye sa première mi-temps catastrophique et une adresse suspicieuse. Avec 99 pts du quatuor Lee-Curry-Thompson-Jack, Golden State remporte sa deuxième victoire à domicile de rang (109-101) et reste 6e.

A chacun son quart-temps, le premier pour les Warriors (28-16), le dernier pour les Lakers (27-15) ! Dans cette similarité mathématique, une seule vérité se dégage : les deux rivaux californiens sont capables du pire comme du meilleur. Souvent royal depuis le début de saison, Kobe Bryant a retrouvé ses démons dans la Baie d’Oakland, arrosant avec entêtement (11/27) alors que le jeu appelait une autre stratégie. Agressif, le quintuple champion NBA en a tiré la récompense sur la ligne des lancers-francs (12/16), là où L.A a inscrit 12 points de plus. En vain. La faute à qui ? A un peu tout le monde à vrai dire.

Les intérieurs des Lakers encore oubliés

A Mike D’Antoni pour ne toujours pas parvenir à rendre complémentaire Pau Gasol (7 pts, 8 rbds) et Dwight Howard (11 pts, 15 rbds), orphelins de systèmes et de ballons en attaque (8 tirs seulement pour Howard…). A Metta World Peace, coupable d’un énervement inutile en fin de première mi-temps et contraint de rester aux vestiaires après la pause, pour cause de genou gauche douloureux. A Jodie Meeks, incapable d’ajuster son jeu (mais le peut-il) quand l’adresse le fuit, à Earl Clark et Antawn Jamison, annihilés par leur temps de jeu. A Kobe donc, malgré ses 8 rbds et aucune balle perdue. Voilà pour la revue d’effectif. Et pourtant, en dépit de toutes ces faillites, Steve Nash excepté (21 pts, 9 rbds, 7 passes, 0 turnover), L.A est revenu à -9 avec moins de 3 minutes à jouer. Andrew Bogut remettra Golden State à l’abri.

 6 victoires – 13 défaites avec le quatuor Nash-Bryant-Gasol-Howard

Leur défaillance offensive du quatrième quart ne prive donc pas les Warriors (47,8% de réussite et 10/23 à trois points) d’un succès précieux et historique à deux points de vue : jamais depuis 1994 ils n’avaient possédé un meilleur bilan que les Lakers aussi tard dans la saison. Et pour la première fois depuis 2007-2008, ils vont terminer une saison à plus de 50%. L’avance de 25 points affiché dans la troisième quart temps, Stephen Curry et sa bande l’ont construite en première période, sans jamais ensuite gâcher le travail.

Handicapé par sa cheville, le meneur All Star a serré les dents sans franchement montrer son pépin (25 pts, 10 assists). Avec encore trois rencontres consécutive à l’Oracle Arena, les Warriors consolident leur 6e place alors que Houston enfile les victoires. Sauf miracle, cette 6e place ne sera jamais possession des Lakers, qui devront au mieux se contenter de la 7e ou la 8e. Et encore… car Utah revient et le 9-2 post All Star Weekend semble déjà bien loin.

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