Privés de sa frontline All-Star (Anthony, Stoudemire et Chandler), les Knicks n’ont pas démérité, et ont montré un bien meilleur visage qu’à Golden State et Denver. Mais à l’arrivée, ils quittent Portland avec 15 points dans la musette (105-90), incapables de contenir un super Damian Lillard. C’est la 3e défaite de suite pour les Knicks qui laissent Indiana s’échapper dans la course à la 2e place à l’Est.
MVP
Damian Lillard. Opposé à son prédécesseur à la mène, Damian Lillard n’a fait qu’une bouchée de Ray Felton, mais aussi de Jason Kidd. Le futur Rookie Of The Year est clairement de la classe des très grands, et une fois de plus, c’est sa maturité qui impressionne. Il joue juste, ne s’affole jamais, et laisse le match venir à lui. Il n’en oublie pas d’organiser le jeu, et c’est sous impulsion que Portland a fait le break dans le 3e quart-temps. Le chiffre qui nous a marqué : son 7 sur 7 à 2-points. C’est si rare pour un meneur de jeu.
LE FAIT DE MATCH
Le début du 4e quart-temps. Menés de 16 points à l’entame du dernier quart-temps, les Knicks vont recoller au score à coups de 3-points. Essentiellement grâce à JR Smith, auteur de 33 points ! Mais les Blazers ne vont pas paniquer, et malgré un effectif très jeune, ils vont refaire un mini break grâce à JJ Hickson et l’inévitable Damian Lillard. Deux paniers de Nicolas Batum vont porter à l’écart à +14, puis Lillard va porter le coup de grâce d’un nouveau tir à 3-points. Le Rose Garden explose, et confirme que Portland possède toujours l’un des plus plus chauds publics de la ligue. Hué du début à la fin du match, Felton pourra confirmer.
LE BIDE
La défense intérieure de Portland. En première mi-temps, JJ Hickson et LaMarcus Aldridge étaient clairement aux abonnés absents sous le cercle. Peut-être relâchés en raison des absences de Melo, Stoud et Chandler, ils ont oublié de défendre sur les « papys » Kenyon Martin, Kurt Thomas et Marcus Camby. Heureusement, ils ont corrigé le tir par la suite…
LA SATISFACTION
Nicolas Batum. Ce n’est pas encore le grand Nicolas Batum du début de saison, mais il y a du mieux… Sous le maillot « Rip City », le Français a joué sans protection au poignet, et c’est peut-être ce qui lui a permis de retrouver son adresse extérieure : 4/7 à 3-points. Décisif dans le money time par son placement pour passer le score de + 9 à +14, « Nico » termine le match avec 16 pts, 6 pds, 4 rbds, 2 ints et 1 ct. Difficile de lui demander davantage avec une telle blessure.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.