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Chris Paul, l’homme qui a révolutionné les Clippers

Chris PaulPlus impressionnant que LeBron et son incroyable série de matchs à plus de 30 points et 60% de réussite ? Plus fort que Kevin Durant et ses 30 points par match sur la saison ? Indéboulonnable numéro 1 des meneurs de la ligue malgré l’avènement de Kyrie Irving ? Chris Paul fait sa révolution de palais à Los Angeles, et les Clippers n’ont jamais été aussi proches du titre ultime.

Fraîchement élu MVP du All Star Game, Chris Paul rayonne sur la NBA en ce moment. Il est partout ! Aussi bon dans ses pubs pour la ligue ou pour une compagnie d’assurance que sur les terrains de la ligue, le meneur des Clippers a fait passer Lob City de phénomène de mode à un potentiel candidat au titre. Rappel des faits à travers une courte rétrospective.

Le premier Clipper MVP d’un All Star Game

L’info n’est pas anodine. Les Clippers, pour ceux qui connaissent un peu la NBA, c’est « l’autre » équipe de basket de Los Angeles. C’est l’équipe de la lose, celle qui a longtemps squatté les tréfonds du classement avec des joueurs mythiques tels que Keith Closs, Michael Olowokandi, Cherokee Parks, Mike Taylor, que sais-je encore…

A son arrivée à Los Angeles en décembre 2011, les Clippers ne sont déjà plus la risée de la ligue car ils viennent de récupérer Blake Griffin avec un an de retard par rapport à sa draft, mais ils sont encore loin de jouer les premiers rôles. Alors que Chris Paul brise les séries noires les unes après les autres, devenant le premier Clipper à faire partie de la NBA All First Team l’an dernier, ou premier Clipper MVP d’un All Star Game, eh bien, non ce n’est pas anodin.

Chris Paul est tout simplement en train de réaliser le tour de force de placer les Clippers devant les Lakers déjà dans la rivalité chère à Lalaland. D’ailleurs, cette année, c’était la première fois de l’histoire que les Clippers étaient devant les Lakers au moment du All-Star game…, et voilà désormais la franchise aux voiliers au niveau d’équipes de légende (Celtics, Lakers, Knicks) et de places fortes du moment (Heat, Thunder, Spurs).

Auteur de 20 points et 15 passes durant le match des étoiles, il a reçu les louanges unanimes de ses collègues. A commencer par le King lui-même, LeBron James.

« Il a été incroyable. Il est le meneur numéro 1 actuellement dans la ligue, et ce qu’il a fait ce soir m’a conforté dans cette idée. »

Chris Paul : le VRP de luxe

Mais fidèle à son image de marque, Chris Paul préfère la jouer en toute humilité.

« J’ai eu le beau rôle, tout ce que j’ai à faire, c’est donner la balle [à mes coéquipiers]. »

Mais avec sa moyenne de 12,4 passes, il est aussi devenu le meilleur de l’histoire des All Star Game… Décidément, tout sourit à Chris Paul en ce moment ! Auteur d’une nouvelle saison pleine pour sa seconde au sein des Clippers (17 points, 10 passes, 4 rebonds, 3 interceptions en moyenne), il porte la franchise angelina vers la meilleure saison de son histoire (39 victoires et 17 défaites).

Et c’est loin d’être dû au hasard. Fort d’une excellente réputation au sein de la ligue depuis ses débuts à la Nouvelle Orléans où il avait été élu meilleur débutant en 2006, l’ancien de Wake Forest (la fac’ de Tim Duncan) profite pleinement de son image de marque pour agrémenter ses cachets aux Clippers (16 millions de salaire cette saison) de revenus publicitaires. Mais pas que…

Il fait aussi jouer ses relations au profit de sa franchise. Et, à l’inverse d’un LeBron James ou d’un Dwight Howard qui quittent leur équipe pour rejoindre un prétendant, Paul réussit lui à renforcer sa nouvelle franchise en attirant les meilleurs free agents. Cette saison, c’était Jamal Crawford, Grant Hill ou encore Matt Barnes et Lamar Odom. La saison d’avant, il avait réussi à convaincre Chauncey Billups de repousser sa retraite sportive. Chris Paul voulait construire « son » équipe !

Un grand malade de basket

En deux petites saisons, Chris Paul a donné aux Clippers une étiquette qui ne leur avait jamais été offerte auparavant : celle de prétendant au titre. Version 2.0 du duo Malone – Stockton exporté des montagnes de l’Utah à la hype et au spectacle d’Hollywood, il forme avec Blake Griffin un « one two punch » qui s’inscrit sur la durée. Demi-finaliste de conférence l’an passé, les Clippers avaient été balayés violemment par les Spurs.

Pas de quoi décourager le général en chef ! Chris Paul est dur-au-mal, un compétiteur acharné qui a par exemple joué les derniers JO après une fraîche opération du pouce droit. Infatigable étudiant du jeu, le meneur des Clippers ne veut pas s’arrêter en si bon chemin. Alors, il ne s’arrête jamais…

« Je regarde du basket tout le temps, tous les jours… Je suis sur ce truc qui s’appelle Synergie [un service électronique qui permet de visualiser une action à partir d’une vaste base d’archives vidéo]. J’ai 27 ans, et à mesure qu’on vieillit, il faut savoir utiliser sa tête plus que ses jambes. Je suis déjà loin de pouvoir dunker sur les joueurs. Ce n’est pas mon jeu. Donc je dois jouer avec ma tête. »

Paul joue avec sa tête sur le terrain, mais aussi en dehors. Leader naturel, il symbolise à lui tout seul l’expression « franchise player », et les Clippers ne remercieront jamais assez David Stern, qui, un jour de décembre a mis son véto au transfert de Chris Paul aux Lakers, pour finalement le laisser partir aux Clippers.

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