La dernière fois que la NBA avait posé ses sneakers à Londres, en 2011, les Raptors et les Nets avaient offert une triple prolongation au public européen. Pas de suspense de ce genre cette fois-ci. En contrôle du début à la fin, Carmelo Anthony (26 points) et ses coéquipiers n’ont pas vraiment laissé d’espoir au Pistons (102-87).
Avant le match, les joueurs de Detroit ont expliqué à longueur d’interviews que leur première mission était de ne pas laisser les Knicks s’enflammer à trois points. Raté ! Dès les premières minutes, Melo trouve la mire longue distance. Et comme rien ne rentre côté Detroit, l’écart se creuse à toute vitesse (18-4, 7e).
Amare Stoudemire agressif
Toujours cantonné à un rôle de remplaçant, Amare Stoudemire (17 points, 4 rebonds) ne se laisse pas abattre. Très agressif, il est le Knick qui récupère le plus de lancers (11/12). Ses efforts et ceux de J.R. Smith (16 pts, 6 rbds) permettent à New York de prendre 20 longueurs d’avance au milieu du second quart (44-24).
Alors que la partie commence à sentir la grosse fessée, les Pistons se réveillent enfin après la pause. Greg Monroe (11 pts, 10 rbds) enchaine à l’intérieur, Kyle Singler (15 pts) plante des banderilles de loin et surtout Will Bynum (22 pts) injecte de l’énergie en relais d’un Brandon Knight transparent (1 pt, 1 passe dec). Dans le même temps, les Knicks cafouillent un peu. Moins d’adresse, des gri-gri qui ne passent plus et l’écart se réduit à 4 points (67-63) à deux minutes de la fin du troisième.
Réponse à tout
Le problème pour Detroit, c’est que les Knicks ont réponse à tout. À chaque fois que le danger se fait sentir, les hommes de la grosse pomme enchainent une bonne série offensive pour refaire le trou. C’est encore le cas quand Bynum ramène son équipe à huit points (83-75) à un peu moins de six minutes du terme. Les Knicks enchainent alors un 11-0 qui tue définitivement le match (94-75, 46e).
New York empoche un succès solide. Toujours facile offensivement et souvent à la recherche d’une position au poste, Carmelo Anthony a mené son équipe sans trop forcer. De retour dans le cinq de départ, Iman Shumpert (8 pts) s’est offert deux tirs primés et une belle passe pour Tyson Chandler (10 pts, 14 rbds). Un retour réussi.
Les Pistons à la maison ? Pas vraiment
Officiellement, les Pistons évoluaient à domicile. Dans les faits ? Beaucoup moins. Complètement acquis à la cause des Knicks, le public a même scandé quelques « MVP » lorsque Melo s’est retrouvé sur la ligne des lancers. Et si Detroit avait amené son speaker, c’est aussi l’organiste du Garden qui a rythmé le match.
Au final, la foule n’a poussé les Pistons que lorsque ces derniers ont failli revenir dans le match. Car ce public avait quand même envie d’un peu de suspense. Malheureusement, il n’y en a pas eu beaucoup.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.