Kyrie Irving fait tomber les Lakers d’un immense Kobe Bryant (42 pts)

Les mots vont commencer à manquer pour décrire la situation des Lakers. Pour la 3ème fois de suite, ils s’inclinent. Contre Cleveland cette fois-ci, et un Kyrie Irving en mode MVP dès son retour bien aidé par un bon C.J Miles.

Kobe Bryant a tout tenté (42 pts), mais il est seul. Trop seul. Son regard en fin de match en disait long sur son état d’esprit du moment. Les Lakers sont malades et même un Kobe des grands soirs ne parvient pas à stopper l’hémorragie.

Un duel Irving – Bryant

Le retour de Kyrie Irving fait beaucoup de bien au jeu des Cavaliers. Plus spontané, plus vivant, plus rapide, Cleveland est transformé et C.J Miles commence le match avec 2 paniers à 3 pts de suite. Avant que le meneur des Cavs ne monte en puissance face à Kobe Bryant. Les deux hommes s’étaient promis un face-à-face cet été avec Team USA mais une blessure d’Irving avait empêché cela, les deux joueurs font donc leur petit duel sur le terrain de la Quicken Loans Arena.

Mais Bryant (12 pts en premier quart temps), malgré ses nombreux fadeway sur la tête d’Irving, est trop seul. Encore une fois, le jeu des Lakers est brouillon, sans imagination, fade… Les extérieurs recherchent trop Dwight Howard au point où certaines passes sont caricaturales et donnent des ballons perdus assez pathétiques.

Anderson Varejao écrase un monstrueux dunk sur Jordan Hill et les Lakers patinent déjà (19-16). Avec 15 pts sur les ballons perdus des Lakers, les Cavaliers ont parfaitement profité des faiblesses offensives des Lakers pour mener après le premier quart temps (29-23).

Cleveland en mode Showtime

Le banc n’est guère plus performant pour Los Angeles. Antawn Jamison ne shoote qu’à 3 pts, sans grande réussite, quand Jodie Meeks et Darius Morris peinent à se trouver et à se comprendre. Les shooteurs sont aphones et les pénétrations inefficaces.

Au contraire de Miles qui est toujours aussi efficace et d’un Irving qui lui aussi se met au diapason. Ce dernier est survolté, et les Cavaliers défendent très forts sur Howard, le bloquant à 3 voire 4 joueurs pour exploser en attaque après. Si bien que les Cavaliers offrent à leur public de superbes actions, dignes d’un basket Showtime, un comble face aux Lakers.

La mi-temps arrive à point nommé pour les Lakers (54-39) qui n’ont rien développé en attaque avec seulement 4 passes décisives et 13 ballons perdus.

Le rebond pour revenir

A la reprise, rien n’a changé. Bryant, même un peu maladroit parfois, est toujours le seul grand danger. Il contre Irving en un-contre-un puis marque par deux fois en pénétration mais l’écart n’est pas réduit pour autant (62-50).

Howard alterne le bon et le moins bon, mais au moins il prend les rebonds en défense, comme Jordan Hill, qui lui, ne met pas un panier. C’est justement cette application au rebond, plus un petit essoufflement du jeu des Cavs et le talent de Bryant qui permettent aux Lakers de revenir (68-62).

Comme depuis le début de match, Irving et Bryant se suivent et ne lâchent pas. Quand l’un marque, l’autre répond. C’est la même mécanique dans le money-time. Irving réussit les shoots en fin de possession quand Bryant donne tout pour faire revenir ses Lakers.

Irving, fils de Kobe

Mais Irving, non content de marquer, donne aussi des passes décisives. Deux passes pour Varejao et les Cavs tentent de plier le match avec un Hack-a-Howard à quelques secondes de la fin. Mais le pivot les fait mentir avec un 2/2, et une performance globale plus convaincante que d’habitude (13/22). Les Lakers reviendront à 3 pts, après un shoot de Bryant (42 pts), mais Varejao ne tremble pas sur la ligne des lancers-francs et les Cavs s’imposent 100-94.

Malgré les 16 pts de Bryant dans le dernier quart temps, les Lakers s’inclinent donc à Cleveland et ne voient toujours pas la lumière. Ils sont tombés face à une équipe déterminée et surtout revigorée par le retour de son meneur star.

Si Bryant explique que Russell Westbrook et Kevin Durant sont des joueurs coulés dans le même moule que lui, il peut aussi ajouter Irving. Le meneur n’a peur de rien et son talent fait le reste, comme pour Bryant. Sa performance, pour un retour, est fantastique : 28 pts, 11 passes, 6 rebonds et avec lui, Cleveland peut rêver à des jours meilleurs. Pas les Lakers…

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