La situation était parfaite pour un Carmelo Anthony qui aime tant les tirs décisifs. À 24 secondes toutes rondes du buzzer final, les Knicks ont récupéré le ballon avec 1 point de retard (112-111) après un vilain airball de Darren Collison (19 pts, 7 passes). Mais bien défendu par Shawn Marion, Melo n’a trouvé que l’avant du cercle. Dahntay Jones a ensuite rentré ses deux lancers pour plier l’affaire (114-111). Une dernière bombe lancée par Raymond Felton du milieu du terrain n’a pas trouvé la cible sur la sonnerie.
« J’aime suis toujours confiant sur les chances de Shawn dans ces situations quand il peut jouer un gars en un contre un », a expliqué Rick Carlisle après le match au sujet de la dernière possession d’Anthony. « Il est le meilleur qu’on a. Il a fait un super boulot. »
La nuit a décidément été difficile pour Melo (23 pts, 6 rbds, 4 passes) qui a aussi perdu 7 ballons. Pourtant, c’est bien New York qui a eu l’avantage pendant le début du match. Peut-être motivés par ce retour sur un parquet qu’ils connaissent par cœur, Jason Kidd (17 pts, 6 rbds, 5 passes) et Tyson Chandler (21 pts, 13 rbds) ont sorti un gros match et leur équipe a terminé la première mi-temps avec l’avantage (49-54).
Vince Carter est toujours là
Gonflés à bloc au retour des vestiaires, les Mavericks ont marqué 65 points en deuxième mi-temps. Dans le sillage d’O.J. Mayo (27 pts), ils ont fait pleuvoir les tirs longue distance sur leurs adversaires (13/29). Vince Carter (25 pts) a inscrit 14 points dans le dernier quart pour aider son équipe à se détacher.
« Vince est Vince. Il fait ça depuis longtemps dans cette ligue », s’est contenté de commenter Mike Woodson.
Mais les New Yorkais n’ont pas abdiqué. Menés de 12 points à moins de six minutes de la fin, ils ont sorti un 21-10 pour revenir à portée de tir. Mais ce tir, Carmelo Anthony ne l’a pas rentré.
Malgré l’absence de Dirk Nowitzki, les Mavericks ont donc tout de même réussi à infliger leur deuxième défaite au leader de la conférence Est. Une performance qui permet aussi à Dallas de repasser au-dessus des 50% de victoires.