Dwight Howard avait prévenu : les débuts des Lakers pouvaient être chaotiques. Il a du flair. Pour leurs grands débuts, les Galactiques angelenos se sont troués face aux Mavs.
Après un bon premier quart-temps, Kobe Bryant (22 pts à 11/14 aux tirs) et ses co-vedettes ont affiché leurs lacunes à la lumière d’un Staples Center attristé.
MVP
Le banc des Mavs. Les passes de Steve Blake et les rebonds de Jordan Hill ne compensent pas la domination de l’escouade bis des visiteurs : 37 pts contre 17. Les remplaçant texans ont été impériaux. Croqueur en première mi-temps, Vince Carter a brillé en seconde, sans jamais perdre confiance une seule seconde. Coupé par les Spurs, Eddy Curry a prouvé que Cuban a eu raison de lui faire confiance et a réussi ses débuts. Le rookie Jae Crowder est resté muet après la pause mais si Dallas a viré en tête à la mi-temps c’est en partie grâce à lui. Quid de Rodrigue Beaubois ? On est allé le voir après le match, on vous laissera lire l’analyse de sa performance réussie.
LE FAIT DE JEU
Les Lakers étaient en panne sèche : 5 points sur les 6 premières minutes du quatrième quart, entamé avec un débours de 8 unités. Comme souvent quand son équipe a la tête dans les sneakers, Kobe sonne la charge d’un shoot que seul lui peut prendre. Et mettre. Combien de fois la saison passée n’a-t-il pas réveillé une équipe endormie à l’aune du money time ! Quand il rentre un tir monstrueux en déséquilibre pour faire espérer le Staples en remettant les siens à -13, on se dit le bis repetita est peut être en marche. Que dalle. Sur l’action suivante, un rebond offensif de Brandon Wright sur la tête d’Howard casse l’embryon de momentum.
LA STAT
38,7% de réussite aux lancers. L’effet Dwight ? Oh que oui. Voilà que les Lakers imitent leurs voisins de Lob City : les Clippers n’ont plus le monopole de la maladresse sur la ligne de réparation. Bien évidemment Superman est le premier responsable avec un horrible 3/14. Chuck Person se félicitait que son protégé shootait à 80% à l’entraînement, il peut d’ores et déjà programmer de nouvelles séances. Prévisible, cette coupable vendange a été contagieuse chez Jordan Hill (1/6). Pau a lui fait le boulot. Dans le même temps Kobe ne s’est pas pointé une seule fois sur la ligne. Blessure oblige, la star ne s’est pas aventuré dans des drives périlleux.
LA SATISFACTION
Darren Collison avait Steve Nash en face de lui, il en a profité. Devant les vieilles jambes du Canadien, légendaire pour son jeu défensif inexistant, le nouveau meneur des champions 2011 a fait jouer sa vitesse. Sans opposition pour gêner son shoot, il a été adroit. Avec lui, Dallas joue plus vite et fait mal en transition. Sa complémentarité avec OK Mayo est déjà séduisante. Seul hic, prévisible : l’ex-Pacer n’est pas un passeur dans l’âme, l’ancien Grizzly non plus et résultat, Rick Carlisle a dû modifier ses systèmes et le plan de bataille quotidien de ses troupes.
LE BIDE
Ils sont plusieurs à postuler pour les lauriers moisis, Metta et Nash en tête, mais comment ne pas récompenser Antawn Jamison pour son nouveau match en bois massif. Au niveau de ses contre-performances successives depuis son arrivée chez les Galactiques angelenos, c’est carrément de l’ébène et il est récompensé pour cette continuité, quand Nash et MWP ont déjà eux été plus fringants. Candidat naturel au trophée de meilleur sixième homme compte tenu son statut et ses 17 pts de moyenne avec le Cavs la saison passée, le double All Star n’apporte rien. Il ne trouve pas son rôle offensif et ce ne sont pas ses 4 rebonds qui compensent son manque d’impact. Jamison est en rodage, comme son équipe, mais il déçoit.
A PART ÇA
Katy Perry est moins attractive quand elle n’est pas filmée sous son meilleur profil. David Beckham en costard cravate a emmené son pote Robbie Keane, jean délavé et cuir à la Bebel début 80, goûter aux délices du Staples Center. Résultat, les photographes se demandaient qui était ce garçon mal fagoté aux côtés de Becks et Adam Levine, le chanteur tatoué de Maroon 5.
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