Un rookie qui termine son cursus universitaire et soufflera ses 23 printemps en décembre prochain, c’est une espèce rare en NBA. Car, exception faite de Prigioni, c’est la jeunesse et le potentiel qui sont souvent mis en avant. Pour Andrew Nicholson du Magic, ça porte en tout cas de très beaux dividendes comme en attestent ces 18 points à 7/8 aux tirs en 18 minutes dans la victoire (104-100) contre les Spurs.
A priori pataud sur ses appuis, le pivot canadien s’avère en fait un joueur longiline (2.06m) avec un excellent toucher de balle. Qui plus est très opportuniste en attaque, il fait son taf sans broncher. Orlando pourrait bien avoir réalisé une très bonne pioche avec leur rookie sortie de St Bonaventure, la fac’ de la légende Bob Lanier.