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[rétro] Le documentaire de Didier Roustan sur Kareem Abdul-Jabbar

Eh oui, vous avez bien lu, Didier Roustan. Le spécialiste foot de L’Equipe TV a aussi parlé basket. Mais c’était à une autre époque…

L’époque d’un certain Kareem Abdul-Jabbar. Pour être précis, c’était en novembre 1989 via documentaire. Le pivot détenteur de 6 titres NBA tirait sa révérence alors âgé de 42 ans. Dans le cadre d’une émission sportive généraliste, Roustan décidait de partir à la rencontre de la star américaine à Los Angeles.

Racisme et quolibets

Les images sont rarissimes (saurez-vous trouver David Rivers ?) et le cliché est tout simplement culte. Pèle mêle on y découvre l’atmosphère (et le look) des étudiants américains de l’époque sur le campus d’UCLA, Jack Nicholson et Pat Riley en pleine force de l’âge, on apprend aussi que Kareem a eu pas mal de soucis pour avoir flirté avec des « blanches » (reconstitution à l’appui), et on peut surtout admirer les prouesses athlétiques de Lew Alcindor – à l’époque.

Extrêmement long de segments, véloce pour sa taille, et surtout habile de ses mains qui feront de lui le maître ultime du Sky Hook – le titre du documentaire précisément – Jabbar révolutionne le jeu. Homme parmi les enfants au niveau universitaire, il amènera cette facilité offensive avec lui au niveau pro.

Si dominateur que la NC « double A » avait inventé une règle pour interdire le dunk, le futur Hall of Famer avait par ailleurs cristallisé les rancœurs raciales à une époque encore assez difficile. Le documentaire nous rappelle tous ces enjeux, mettant également en lumière les JO de Mexico en 1968 qu’Abdul-Jabbar avait décidé de boycotter en raison de violences perpétrées contre les populations noires après l’assassinat de Martin Luther King (sans évoquer l’épisode du « podium ganté » de Tommie Smith et John Carlos).

Pat Riley nous fait une palette 2D !

Le ton général est cependant à la rigolade, comme sur cet extrait de film avec Bruce Lee ou cet autre dans Y’a-t-il un pilote dans l’avion ?  Les commentaires sont parfois kitch (et en millions de centimes), la bande son ne manquera pas de faire sourire les dernières générations, la métaphore y est filée avec Jonathan Seagull, le roman de Richard Bach qui avait fait un carton en 1970 (l’histoire allégorique d’un goéland en quête d’absolu), mais ce qu’il faut savoir, c’est qu’en 1989, personne en France ne sait vraiment ce que ça veut dire d’être basketteur professionnel aux Etats-Unis.

Et sur place on se rend compte que ça signifie des déplacements en avion (30 fois le tour de la Terre pour KAJ en 20 ans de carrière !), une attention médiatique parfois envahissante, la vie lyophilisée de LA. Et puis ce que c’est d’être noir. On y suit le cheminement spirituel – et son éventuelle conversion à l’Islam – de l’individu Lew devenu Kareem. On a également droit à l’ancêtre de la palette 3D avec Riley en consultant de luxe.

Réaliser un documentaire sur Abdul-Jabbar, finalement, c’est mettre l’Amérique des années 80 sur une bande magnétique. Un petit bijou !

[videopub https://www.youtube.com/watch?v=74TOIcmeEwo]

Via Bball Channel.

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