Cinq défaites et aucune victoire. Le bilan est peu glorieux et les Los Angeles Lakers sont la seule équipe à n’avoir gagné aucun match dans cette présaison. Steve Nash doit se familiariser avec ses coéquipiers, Kobe Bryant et Pau Gasol sont économisés et Dwight Howard n’a pas encore repris. Mais sur les dix dernières saisons, peu de candidats au titre ont autant raté leur présaison.
Depuis 2002, la grande majorité des équipes ayant atteint les finales de conférence ont un bilan équilibré ou positif en présaison. Même si personne ne force, c’est la période où on peut mettre en place certains ajustements et travailler à la cohésion de l’équipe.
C’est ce qu’essaient de faire les Lakers en mettant en place la « Princeton Offense », pour l’instant sans grand succès. En fait, l’équipe est surtout plombée par son banc qui défend très mal et manque d’adresse. Antawn Jamison ne tourne qu’à 30% de réussite au tir et c’est encore pire pour Jodie Meeks qui ne pointe qu’à 23%.
Un seul exemple d’une présaison aussi ratée : Cleveland
Evidemment, les nombreux changements dans l’effectif créent une période d’adaptation plus longue, d’autant que les minutes ne sont pas distribuées comme en saison. Mais après la constitution de son « Big Three » en 2007, Boston avait terminé la présaison avec 4 victoires et 3 défaites. C’était un peu moins bien pour Miami en 2010 qui avait cumulé 3 victoires et 4 défaites.
Néanmoins, sur les dix dernières années, une seule équipe a réussi à atteindre le dernier carré de la saison en ayant gagné moins de trois matches de présaison. C’était Cleveland, en 2007, avec une victoire pour six défaites. L’entraîneur des Cavaliers à l’époque ? Mike Brown.