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David Stern refuse le Jugement dernier

Kevin McHale a semé un beau brin de brouhaha en mettant le doigt récemment sur une donnée inquiétante dans ce contexte de crise économique aux Etats-Unis : les faramineux émoluments des joueurs. David Stern, le patron de la NBA, promet un nouvel accord collectif en récusant les annonces alarmistes de cataclysme. Il n’y aura pas de Jugement dernier. Pour l’agent star David Falk, les propriétaires pourraient décider de cesser les activités pendant un ou deux ans s’ils n’étaient pas entendus par les rois de la gonfle. Tout cela sent le souffre.

Pour Kevin McHale, la NBA est entrée dans son ère Fannie Mae-Freddie Mac bien à elle, en référence aux deux grandes institutions bancaires américaines dont la chute a sonné le début de la crise financière historique. Le noeud du problème pour le coach des Wolves, c’est les salaires des joueurs, jugés trop excessifs. Et c’est pour cela qu’il appelle à des « concessions conséquentes » des nantis de la balle orange lors des prochaines négociations sur une convention collective qui expire dans deux ans.

Interrogé sur la question par l’agence de presse AP, David Falk, un des plus grands agents, concède que les discussions seront « très, très tendues » et que les propriétaires, las de cracher au bassinet, pourraient brandir la menace de fermer boutique pendant un ou deux ans si nécessaire au cas où le syndicat des joueurs ne répondrait pas à des demandes jugées justes. La polémique suit de quelques semaines le prêt historique contracté par la NBA (200 millions) pour venir en aide aux franchises endettées. David Stern se devait donc de réagir et il l’a fait à sa manière: avec pragmatisme et raison gardée.

« Le scénario catastrophe serait que la NBA soit affectée d’une manière ou d’une autre par des éléments extérieurs. Mais les prévisions de l’effondrement de notre ligue ont été courantes par le passée et n’ont jamais été vérifiées. Je ne crois pas au Jugement dernier. On a réussi à garder le navire sur l’eau et on continuera de le faire. Je ne suis pas pessimiste mais il y aura des ajustements à faire au niveau des franchises comme au sein de la ligue. Nos joueurs et les syndicats sont, je le crois, des gens réalistes et sensibles quant aux besoins des fans et des sponsors et c’est pour ça que je crois qu’une solution sera trouvée. On traverse des moments difficiles sur le plan économique, j’envisage toujours le pire en espérant le meilleur« , a commenté le grand manitou de la NBA lors de son passage à l’université George Washington.

Stern a ensuite affirmé que les revenus moyens des joueurs n’avaient augmenté que de 2% cette année. Soit des queues de cerises. Mais il a confirmé la crainte des propriétaires (dont nous ne faisions écho il y a peu dans un papier sur les raisons d’un marché des transferts finalement bien timide) quant à l‘explosion possible pour la saison prochaine et la suivante. Fini les contrats à 10 millions par saison pour un joueur à 12 pts-8 rbds ? Et si tout ça privait l’été 2010 de sa folie annoncée ?

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