« On ne peut pas perdre quand il joue comme ça ». L’analyse de Paul Pierce est claire: Rajon Rondo détient dans ses jambes de feu une bonne partie de la réussite des C’s, au moins autant que le « Big Three ». Quand il score 18 points au moins, Boston gagne à chaque fois. Celui qui s’est autoproclamé plus rapide qu’Usain Bolt l’a fait à dix reprises cette saison, pour autant de succès de son équipe. Dimanche soir à Phoenix, il en a planté 32 et les Celtics, sans KG, se sont baladés face aux Suns. Gentry mord ses premières poussières.
Alvin Gentry avait prévenu au sortir du deuxième match à 140 points, face aux faiblards Clippers: la fête était belle mais déjà finie avec la venue programmée des champions en titre dimanche soir. Il avait vu juste. Tout d’un coup l’absence de Stoudemire a semblé un lourd boulet et malgré Steve Nash (19 pts, 11 passes) et Jason Richardson (21 points) les Suns new-look ont prit un coup de bambou derrière la tête. « Même sans Garnett c’est une grande équipe de basket. Tu n’y vois pas une faiblesse évidente« , commente le successeur de Terry Porter.
Il faut dire que les C’s, pour leur premier match depuis l’annonce de l’absence de KG pour au moins deux semaines, ont shooté à 63%, dont 23/33 pour le duo Rondo-Allen (31 pts). « Tout le monde joue son rôle encore mieux quand Kevin n’est pas là », assure Rondo, auteur du meilleur match de sa jeune carrière.
« On a encore beaucoup de travail à faire« , constate, lui, Steve Nash.