Après notre épisode d’hier mettant en scène la doublette argentine Ginobili – Scola, nous revenons aujourd’hui un peu plus loin dans l’histoire du basket. Nous sommes en 1996, les JO se déroulent à Atlanta, sur le sol américain, mais là encore, les obligations olympiques sont inévitables.
Invité sur le célèbre « The Dan Patrick Show », Grant Hill a raconté comment chacun de ses coéquipiers évitaient soigneusement de terminer meilleur scoreur du match pour ne pas avoir à passer au contrôle antidopage.
« En fait, c’était assez marrant. Personne dans l’équipe ne voulait marquer beaucoup de points. Parce que celui qui terminait meilleur scoreur devait passer au contrôle. Il faut dire que le test anti-dopage durait plus de deux heures après le match. Et donc personne ne voulait avoir à rester si longtemps. Donc si vous regardez ces matchs maintenant, ou même les highlights d’époque, vous voyez que tout le monde est très altruiste et passe la balle à son coéquipier. Parce que personne ne veut shooter ».
Peut-être un mal pour un bien quand on constate, rétrospectivement, que la Dream Team d’Atlanta avait battu tous ses adversaires sur un écart moyen de 32,3 points. Jouer à la patate chaude pour éviter les contrôles antidopage, une méthode comme une autre pour obtenir l’or olympique…