Ray Allen : « je reste un Celtic à vie et Boston restera ma maison »

Après avoir été présenté aux médias floridiens de Miami en présence de Pat Riley, Erik Spoelstra (Rashard Lewis a fait la même juste avant) et de son numéro 34, Ray Allen a accepté de discuter plus particulièrement avec des médias dépêchés depuis Boston.

Il a confirmé qu’il avait été déçu par l’attitude de Boston et même s’il se considère comme un Celtic pour la vie, il ne se sentait plus à l’aise dans le dispositif offensif des C’s. Quand le staff de Bean Town a signé Garnett pour 3 ans, Ray Allen s’attendait à un traitement similaire. Il n’en fut rien, le Heat a récupéré la bête, meilleur shooteur à trois points de l’histoire (faut-il le rappeler ?). Encore un coup fumant du gominé !

Extraits.

Sur son choix à l’intersaison

«Quand Kevin a resigné, j’étais content pour lui. il a signé un contrat de trois ans and je m’attendais à une offre similaire. Puis ils sont partis dans une autre direction à signer leurs free agents. A l’intersaison, j’ai été contacté par Miami et ils m’ont montré qu’ils me voulaient ici pour jouer le titre, et je n’ai pas senti la même envie en provenance de l’autre côté de l’équation. »

Sur le dossier Rondo

« Ce n’est pas que je ne veux pas y répondre, mais je suis ici pour faire partie d’un truc nouveau et qui va de l’avant. Je ne vais pas nier que c’était une partie du problème pour moi pendant cette intersaison. Je voulais prendre une décision qui me permettait de rester heureux. Je ne veux pas résumer cela à une seule personne. »

Sur sa fin de cycle compliquée à Bean Town

« Parfois c’est aussi de ma faute. Parfois, il faut savoir sortir du rang et faire son propre chemin pour transmettre son message. Mais j’ai trop baissé la tête et à un moment, ils se sont dit que Ray allait s’en remettre. Il aura ses tickets shoots, ou il trouvera bien une solution, on n’a pas besoin de s’en faire pour lui. A force, ça jouait contre moi parce je n’arrivais pas à créer assez de remous pour leur montrer que je devais me faire entendre. »

Boston, des nouveaux rivaux ?

« Non jamais, je suis un Celtic pour la vie. Quoi qu’il arrive. J’ai vu Big Baby pendant les playoffs et je le considère comme un frère. On a joué contre Perk pendant l’année. Ça ne change pas. Posey est venu dans le vestiaire après que l’on a perdu le match 7 [contre Miami], c’est un Celtic à vie. (…) Dans mon esprit, ça ne change pas. Quoique les gens en disent, je serai toujours fidèle aux fans des Celtics, parce qu’ils ont été bons avec moi, ma famille. Je verrai toujours Boston comme ma maison. »