Practice ?!? Du côté de Boston, ces derniers temps, l’entrainement n’est pas vraiment la priorité.
« Je crois que nous avons peut-être eu un entrainement depuis la série contre Atlanta, ou pendant la série contre Atlanta, explique Doc Rivers. Je ne sais pas si nous en avons eu un. Ce n’est pas un choix. C’est juste une nécessité. »
Si les Celtics profitent des jours sans match pour se reposer, c’est pour une raison simple.
« On est juste trop vieux. Nous sommes fatigués, vieux et blessés, précise le coach. Je me dis simplement que si j’ai un choix à faire entre les jambes et la tête, je choisirai les jambes à chaque fois. Nous en avons besoin. »
Du coup, les joueurs ne viennent parfois sur le terrain d’entrainement que pour honorer les interviews qu’ils doivent obligatoirement donner à la presse.
« Si ce n’était pas pour vous voir, ils ne seraient pas là du tout. La plupart d’entre eux viendraient quand même parce la moitié sont dans la salle de soins avec des traitements, donc ils seraient ici. »
Pendant ces playoffs, les Celtics se prennent en main chacun à leur rythme.
« À peu près tout le monde vient à la salle et prend quelques shoots, fait du travail physique, fait probablement un peu de tapis de course et reste frais », raconte Paul Pierce. « Avec une équipe de vétérans, les gars savent comment faire le boulot dont ils ont besoin », confirme Ray Allen.
Autre conséquence de ce rythme infernal d’une rencontre tous les deux jours, Boston prépare ses plans de jeu lors des shootaround le jour du match.
Allen Iverson est jaloux…