Lorsqu’on affronte les Celtics, il ne faut jamais croire qu’on a gagné avant que le buzzer ne retentisse. C’est ce qu’ont appris à leurs dépens les Sixers lors du Game 1.
« On a mené de 13 points par deux fois. On a ensuite laissé passer l’orage, puis on a repris 10 points d’avance. Au final, on perd et je pense qu’on s’est tiré une balle dans le pied » a expliqué Evan Turner aux journalistes ce dimanche.
Pourtant, ce n’était pas faute d’avoir été prévenu.
« Je pense que c’est la meilleure équipe dans le troisième quart-temps cette année et le coach a bien insisté là-dessus, précise Elton Brand. Quand on a remis l’écart à +10, on avait vraiment le sentiment d’avoir notre chance. »
Le problème pour Philly, c’est qu’en face, les Celtics aussi avaient toujours le sentiment d’avoir une chance et qu’il restait le quatrième quart.
« C’est marrant, quand on a d’abord réduit l’écart et qu’ils l’ont remonté à + 7 et +9, je n’étais pas forcément inquiet, raconte Doc Rivers. Je ne savais pas si on allait gagner ou perdre, mais je sentais que mentalement, nos gars étaient toujours dans le match et, pour moi, c’était un bon signe. »
Finalement, Boston a recollé au score et s’est imposé, grâce notamment à Kevin Garnett, « le gars le plus en forme de la ligue actuellement« , selon Brand. Les Sixers ont en tout cas pris une leçon dont ils vont tenter d’apprendre.
« Les Celtics, et spécialement eux, sont une équipe qui ne va jamais rien lâcher. Lorsque vous menez, vous devez juste les maintenir au sol » rappelle Turner.
Philadelphie essayera de mettre cette technique en application dès lundi soir. A condition de mener au score évidemment…