Le statut de troisième homme (ou femme) était très convoité lors de la campagne présidentielle en France. Il l’est aussi dans le vestiaire des Clippers, où aucun candidat n’a réussi dans la constance à se l’attribuer.
Derrière sa paire d’étoiles (Paul-Griffin), l’option ter se partage entre quatre ou cinq joueurs, à chacun son soir. Sans cette troisième menace offensive, les Clippers sont condamnés à mordre la poussière, encore plus en playoffs. Samedi, Randy Foye a pris le relais de Nick Young, remplaçant le plus prolifique sur les deux premiers matches.
Comme souvent depuis la blessure de Chauncey Billups et la confirmation de son talent, Foye a eu la main chaude dans les moments cruciaux. Son quatrième tir primé, sur cinq tentatives, il l’a rentré avec trois minutes au chrono et -3 pour ses Clippers. Dans la foulée, LA scorera six points consécutifs et scellera son succès, sous les yeux de sa grand-mère. « Ce n’est pas la première fois que Randy met des gros shoots. Il de la glace dans les veines », loue Eric Bledsoe, qui sans le raté de Gay au buzzer aurait endossé la responsabilité de la défaite pour ses deux lancers manqués sur la dernière possession des Angelinos.
« On a tellement de gars qui peuvent mettre des shoots dans cette équipe. CP3 et Blake sont les options prioritaires, les autres jouent leur rôle. Leur défense peut arrêter l’un de nous, pas tous en même temps. Notre force c’est de pouvoir avoir autant d’options offensives », analyse le facteur X du troisième match, seul joueur en double-figure derrière les deux franchise players.
A qui le tour lundi ?