Kobe Bryant n’est plus le meilleur scoreur de la ligue. Kevin Durant a repris son bien. Mais le MVP 2008 s’en tamponne, seul le Graal l’intéresse. Quand son ancien dauphin ratait des shoots importants en fin de match dimanche, Kobe lui sortait un basket parfait après 45 premières minutes fantomatiques. Coach Kobe n’est pas à 100% et ça se voit. Mais il est encore capable de porter les Lakers sur ses fade away, lui-même bien évidemment n’en doute pas. Il n’en fait pourtant pas le socle du combat angelino pour un troisième sacre en quatre ans.
« Notre force, c’est notre taille, notre défense et notre polyvalence. On est capable de gagner le titre sur ces atouts là mais la clef pour nous sera avant tout notre adresse extérieure. Si on y met nos shoots, le jeu s’ouvre et là on devient très fort. Notre ADN de champion est dans un jeu plus lent et plus sur demi-terrain, un jeu des années 90. »
Si Denver reste 6e, Kobe va manger de la course et de la transition, face à une formation bien armé sous les panneaux (Faried, McGee, Mozgov…) et qui aime cavaler (Lawson, Gallinari…). Le basket old school attendra encore un peu.