Après avoir été menés de 17 points en troisième quart par des Grizzlies privés de Rudy Gay, les Lakers n’ont pas paniqué et ont continué à servir leur pivot Andrew Bynum qui réalise un match de mammouth dans la peinture (37 points à 15/18 aux tirs plus 16 rebonds).
Kobe Bryant arrache la prolongation une première fois, ne peut la conclure d’un shoot au buzzer mais Los Angeles s’impose en seconde prolongation (116-111) avec le duo Gasol – Bynum trop fort à l’intérieur pour l’autre doublette du soir : Gasol – Speights.
Confrontations sous les panneaux
Entre combat fratricide entre les Gasol, et affrontement de All Stars avec Bynum et Marc Gasol, le pauvre Grizzlie a dû se sentir un peu seul hier soir. Perpétuellement mis en minorité par le monstre bicéphale des Lakers, Marc n’a pas démérité avec 20 points et 11 rebonds.
Il a même été bien aidé par Mareese Speights, le transfuge des Sixers, qui s’est fendu de sa meilleure performance de l’année avec 25 points, 7 rebonds et 5 passes. Mais face à Pau Gasol (14 points, 8 passes) et Bynum (37 points, 16 rebonds), il en fallait encore plus.
Kobe le marathonien
Il faut également dire que les coachs ont été à la limite du masochisme toute la soirée, Lionel Hollins laissant Conley jouer pendant plus de 51 minutes alors que Mike Brown ne se privait de Kobe Bryant sous aucun prétexte (51 minutes et 47 secondes de présence).
Le Black Mamba récidivait après son expérience altruiste (et victorieuse) contre les Celtics dimanche. Il passait la balle volontiers à l’intérieur et Gasol lançait Bynum pour de multiples alley oop qui mettait la défense de Memphis au pilori (difficile de faire la rotation si rapidement, et si haut dans les airs aussi !).
Memphis s’en mord les pattes
Bryant termine à 34 points, 9 rebonds et 4 passes dans la victoire au long cours des Lakers (116-111). Avec 6 joueurs en double figure (contre les seuls Gasol, Bryant et Bynum côté LA), Memphis avait clairement le match entre les mains, ce qui enrage coach Hollins :
« On a joué un super match que l’on aurait dû remporter. On a eu quelques absences mentales à des moments clés. Comme je leur dis toujours, ce sont les détails qui font que l’on gagne ou que l’on perd un match. On a laissé un trois points quand on menait de trois points, et il n’y avait aucune raison que l’on laisse tirer ce trois points. »
Sans Rudy Gay (maux de tête) et sans Randolph (qui devrait revenir bientôt), la tâche était quand même ardue pour les Grizzlies qui ont vendu chèrement leur peau d’ours.
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