A notre façon, nous avons décidé de célébrer les 37 ans de Shaquille O’Neal, en vous proposant une rétrospective de la saison 1999/2000. Année inoubliable pour le Shaq puisqu’il va remporter son premier titre de champion, mais aussi rafler les trophées de MVP de la saison régulière et des Finals, et même du All-Star game
De l’arrivée de Phil Jackson à la victoire en Finals face aux Pacers, en passant par l’incroyable finale de conférence face à Portland, Basket USA vous rafraîchit la mémoire et vous dit pourquoi la saison 1999/2000 du Shaq fut, sur le plan individuel, l’une des plus belles de l’histoire.
Après une première partie consacrée aux années Magic et à l’arrivée aux Lakers en 1996, place aujourd’hui à cette fameuse saison 1999/2000 que l’on pourrait qualifier de parfaite, tant sur le plan individuel que collectif.
Une réussite que le Shaq doit beaucoup à l’arrivée de Phil Jackson, l’ancien gourou des Bulls.

Une saison régulière parfaite

Pendant l’été 1999, Phil Jackson pose ses valises à Los Angeles. Fort de six titres obtenus entre 1991 et 1998 avec les Bulls de Jordan et Pippen, Jackson arrive pour enfin faire gagner ce duo Bryant – O’Neal.
Maître Zen et son assistant Tex Winter enseignent le jeu en triangle à KB8 et Big Shaq. Les deux hommes ont une double mission : améliorer l’intelligence de jeu du Shaq et le rendre plus complet ; faire exploser Kobe Bryant qui n’a que 21 ans.
L.A commence la saison par 5 victoires dont une contre Dallas où Shaq compile 30 pts et 20 rebonds. Après 19 matches, les Angelinos possèdent déjà 15 victoires.
Leur effectif est ultra complet avec des vétérans comme Ron Harper ou AC Green, ou encore Brian Shaw mais aussi un shooteur fiable, Glen Rice et un jeune meneur de talent, Derek Fisher. Sans oublier, un clutch player de luxe, déjà deux fois titrés : Robert Horry.
Après une défaite contre le Sacramento de Chris Webber, les Lakers vont enchaîner 16 victoires consécutives. Au cours de cette série, O’Neal capte quatre fois 19 rebonds, et trois fois 20 ou plus dont une pointe à 23 et une autre à 24 contre Detroit !

Shaq élu MVP avec 99.2% des voix !

Le 4 février, les Lakers entament une série de 19 succès consécutifs. Au coeur de cette série Shaq va réaliser un authentique chef d’œuvre. Le 6 mars, le jour de son anniversaire, contre les Clippers, il score 61 pts (record en carrière) et prend 23 rebonds, avec un joli 13/22 au lancers pour fêter ses 28 ans, mais aussi son titre de co-MVP du All-Star game glané quelques jours auparavant.
S’en suit une défaite à Washington, mais les Lakers enchaînent une autre série de 13 victoires.

Finalement, les Lakers terminent la saison avec un bilan phénoménal de 67v-15d. KB8 compile 22,5 pts/m avec plus de 6 rebonds et 5 passes par match.
Pour sa part, Shaq termine meilleur scoreur de la ligue avec 29,7 pts/m. Il ajoute 13,7 rebonds, 3 contres, mais aussi 3.8 pds, preuve ultime de son application à exécuter le jeu en triangle.

A l’époque, Phil Jackson avouera avoir été souple sur l’application de son système, ne voulant pas gâcher la puissance de Shaq dans un jeu trop structuré.
O’Neal est élu MVP, et aurait pu devenir le premier MVP unanime de l’histoire de la ligue si Fred Hickman n’avait pas voté pour Allen Iverson.
Après une telle saison régulière, LA part favori dans la course au titre. Dans ces playoffs, le Shaq est attendu au tournant. Il doit confirmer sa domination pour s’inscrire dans la lignée des plus grands pivots de Los Angeles et de l’Histoire.

En fait, seul le titre suprême lui manque.

Le 61e point face aux Clippers + alley-oop pour Kobe (6 mars 2000)

Son 360° au All-Star game