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Document : LeBron James, back to the roots (3ème partie)

lebron-james-saint-mary-parquetLe documentaire « More than a game » aurait dû sortir au cinéma cet automne. On attend toujours…

Du coup, beaucoup d’entre vous n’ont pas pu découvrir ce témoignage assez saisissant des années lycée de LeBron James.

Sur Basket USA, l’oubli est réparé : voici un reportage à Akron et Cleveland qui vous dit tout du p’tit gars de St. Vincent-St. Mary devenu star planétaire…

Aujourd’hui, troisième partie.

L’apothéose au lycée

« Tout a commencé dans cette rue. »

lebron james back to the roots 1

Les mots de LeBron résument parfaitement l’importance, dans sa vie, des quatre années passées au lycée. Elles font indéniablement partie des plus belles de sa vie et ont véritablement lancé la carrière du prodige. Elles consacreront son amitié avec ses coéquipiers ainsi que sa relation particulière avec Dru Joyce. C’est une histoire singulière qui s’est jouée derrière les murs de briques rouges du lycée St. Vincent-St. Mary, construit à côté d’une église, tout au bout de Maple Street.

Untitled-5Le visiteur est accueilli par une inscription, « Share the vision » (Partagez la vision). La chapelle mitoyenne, avec la cafétéria, ne laisse aucune place au doute : nous sommes dans une école catholique. Où l’on ressent, à chacun de ses pas, le poids de l’histoire, rappelée dès l’entrée par une armoire remplie de trophées et de photos de LeBron James. Le gymnase jouxte la cafétéria. Le parquet est de bonne facture mais les tribunes sont petites. Pas assez grandes en tout cas pour accueillir les centaines de personnes qui se bousculaient afin de voir évoluer le phénomène. A tel point que les Fighting Irish étaient contraints de disputer leurs plus gros matches dans la salle de l’université.

Untitled-1Sur les murs du gymnase sont accrochées les bannières illustrant le passé glorieux de « SVSM ». Tout en haut, on peut y lire « Men’s Basketball : USA Today national champions 2003 ». L’année du sacre national pour LeBron et ses coéquipiers, devenus de véritables stars, scrutées et surveillées par les journalistes de tout le pays. Une consécration arrachée à la force du poignet, par un travail de tous les instants et une unité indéfectible à l’intérieur du groupe. Malgré quelques prises de becs, les cinq potes restent inséparables. C’est ce qui fera leur force.

Untitled-7On ressent clairement cette atmosphère solennelle, faite d’union et de détermination autour d’un même rêve lorsqu’on pénètre dans les vestiaires, intégralement peints en vert et or, les couleurs des Fighting Irish. En face de l’entrée s’étale un grand tableau blanc où Dru Joyce continue de donner ses consignes avant les matches. Un wall of fame se dresse fièrement à la droite du tableau. Les dédicaces laissées par les joueurs de l’équipe après le titre de 2003 sont restées intactes.

Untitled-6A gauche du tableau, juste avant le couloir qui mène au terrain, trône une plaque où sont inscrits les mots clés du succès de St. Vincent-St. Mary : « Humilité, passion, dévouement »… Les joueurs avaient pour habitude, après la prière d’avant-match et juste avant d’entrer sur le terrain, de poser la main dessus afin de s’imprégner des valeurs qu’elle prône. LeBron explose à l’époque comme meilleur marqueur et meilleur joueur de son équipe. Il assume, surtout, son statut de leader.

« Il avait une influence positive sur nous, il essayait de toujours faire les choses bien et de ne jamais échouer », raconte son ancien coéquipier Willie McGee.

Le n°23 est au centre de toutes les discussions. Les gens parcourent de longues distances pour le voir jouer. James devient le premier athlète lycéen de l’histoire à faire la Une de « Sports Illustrated » avec, en grosses lettres blanches, « The Chosen One ». Des journalistes parlent de lui comme du meilleur basketteur lycéen de l’histoire.

« Des filles nous attendaient à notre hôtel après les matches, confie Sian Cotton. LeBron était sans cesse surveillé par les médias. Il a toujours été un bon élève. Il savait qu’on lui tomberait dessus s’il avait de mauvaises notes. »

Ce statut de vedette et cet engouement médiatique auraient pu faire tourner la tête de joueurs aussi jeunes. Dru Joyce, simple assistant lors des deux premières années de lycée de LeBron James et de ses copains, ferme les entraînements au public, parents et reporters, pour pouvoir travailler dans le calme. Les scouts universitaires et recruteurs NBA affluent auprès de Gloria James, la mère de LeBron. Les polémiques enflent. On accuse le lycéen d’avoir accepté des cadeaux offerts par des recruteurs, ce qui est strictement interdit. LeBron est même suspendu pour une rencontre. Mais cette folie n’altèrera jamais les liens entre les joueurs de l’équipe. Elle ne parviendra pas non plus à faire dévier le n°23 de sa trajectoire. Il intègre la NBA immédiatement après le lycée. En mai 2004, il est élu Rookie of the year. Cette success story a inspiré toute une ville. On aperçoit souvent les gamins d’Akron utiliser la butte qui sépare le lycée et le terrain de foot pour s’entraîner à la course. Ici, LeBron est plus qu’un joueur de basket. C’est une icône.

La saison ou jamais

Force est de reconnaître que, comme tous les sportifs d’exception, James a une histoire singulière, à la fois riche, mouvementée et fascinante. De son enfance troublée, ballottée de maison en maison et de foyer en foyer, il a tiré une maturité qui étonne. Et un besoin irrépressible de revanche. LeBron James a fait un rêve et s’est donné les moyens de le réaliser, au prix de longues heures de travail acharné, avec une confiance indéfectible. Mais ce sont surtout les rencontres qu’il a faites durant sa jeunesse qui l’ont marqué. Une amitié presque fusionnelle avec ses potes de toujours, couronnée par un titre de meilleure équipe de lycée du pays, et des mentors comme Franck Walker et Dru Joyce lui ont donné les armes et l’affection dont il avait besoin pour atteindre les sommets. La suite, on l’a connaît : cinq participations au All-Star Game, deux titres de MVP du Match des Etoiles, un titre de meilleur joueur de la saison, une médaille d’or olympique… Avant un titre NBA cette année ? C’est la saison ou jamais pour le « King ».

OK, on exagère… Une nouvelle désillusion en playoffs et il pourrait mettre les voiles. Son attachement à Cleveland et à l’Ohio ne le retiendra pas indéfiniment si les résultats ne suivent pas. Son départ serait en tout cas un véritable désastre pour « Forest City ».

« Sans LeBron et l’équipe de football des Browns, ce serait une ville fantôme », souligne, sombre, un chauffeur de taxi.

Comme la plupart des gens du coin, John est souriant et sympathique. Il plaisante beaucoup mais le cœur n’y est pas toujours. La ville est en proie à de graves difficultés économiques liées à la crise de l’industrie du pneu. C’est le sport qui fait espérer et prospérer, autant que possible, la cité. Une affiche géante du « King » trône en face de la Q Arena et rappelle que LeBron James est ici chez lui. Un titre, le premier de l’histoire de la franchise, et il le serait pour toujours.

To be continued…

A lire aussi :

LeBron James, back to the roots (1ere partie)

LeBron James, back to the roots (2ème partie)

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