Ben Wallace : « Tayshaun Prince et Rip Hamilton m’ont convaincu de continuer ma carrière »

Ce n’est que mercredi que Ben Wallace (2m08, 35 ans) a rejoint officiellement Detroit. Passé de Cleveland à Phoenix lors de l’échange du Shaq, puis coupé par les Suns, « Big Ben » a confirmé qu’il avait sérieusement envisagé de prendre sa retraite.

Mais les coups de fil de Tayshaun Prince et Richard Hamilton, puis de Joe Dumars, l’ont convaincu de retarder cette fin de carrière.

Le quadruple meilleur défenseur de la NBA est donc ravi de retrouver les Pistons. Il y retrouvera ses anciens coéquipiers, mais aussi John Kuester, nouveau coach de Detroit et ancien assistant aux Cavs, et même Ben Gordon qu’il a croisé aux Bulls.

Voici des extraits de son interview donné après la signature de son contrat. Il explique notamment qu’il ne se battra pour récupérer son numéro 3, aujourd’hui sur les épaules de Rodney Stuckey.

Après le buy-out, je n’envisageais qu’une chose : prendre ma retraite. C’est Tayshaun qui m’a appelé en premier. Ensuite, il y a eu Rip. Disons qu’ils ont fait une sorte de « coaching » pour me convaincre de revenir. Je suis d’ailleurs très heureux de revenir ici. C’est à Detroit que ma carrière a décollé, et j’ai hâte de voir ce que cela va donner maintenant.

Lorsque j’ai quitté Detroit pour Chicago, c’était la fin d’une histoire. Je ne regrette rien. J’ai rejoint deux nouvelles équipes. J’ai vécu dans deux nouvelles villes. J’ai joué avec des joueurs incroyables. Si c’était à refaire, je le referai.

Je suis content de retrouver Ben Gordon. C’est un bosseur incroyable. Jamais, je n’ai vu un gars bosser autant à l’entraînement. Il est le premier à la salle, et il faut l’obliger à sortir de la salle après l’entraînement.

Je ne sais pas quel numéro je vais porter. J’ai changé en trois ans. J’ai coupé mes cheveux. Sans doute que j’ai quelques cheveux blancs. C’est un autre Ben aujourd’hui. Je ne ferai pas d’effort pour récupérer le numéro 3. En fait, on ne m’a rien dit sur mon rôle, mais je ne suis pas inquiet. Lorsque le coach appellera mon nom, je ferai ce que j’ai toujours fait.

Interview de Ben Wallace pour NBA.com