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30 jours/30 équipes : New Orleans Pelicans

NBA – Poursuivis par la guigne la saison passée, les Pelicans espèrent repartir de l'avant et mettre derrière eux les blessures qui ont plombé ces derniers mois.

La preview 2025/26 des New Orleans PelicansLa chute a été brutale pour les Pelicans en 2024/25, passés de 49 à 21 victoires. Équipe en progrès constants depuis le début de la décennie, New Orleans a vécu un coup d'arrêt important… mais pas si imprévisible.

En s'appuyant notamment sur Zion Williamson ou Brandon Ingram, “NOLA” avait pris le pari de construire sur des sables mouvants et des joueurs fréquemment blessés. La Loi de Murphy a été impitoyable dans le bayou, et tout ce qui pouvait mal se dérouler est arrivé.

La reprise doit marquer le début d'une nouvelle ère en Louisiane. Brandon Ingram a été bradé en cours de saison dernière, puis C.J. McCollum a été envoyé à Washington durant l'été. Surtout, Joe Dumars est arrivé dans les bureaux pour fixer le cap aux Pelicans, et donner le ton en insistant sur davantage d'intransigeance et d'agressivité. L'ancien dirigeant de Detroit ne veut pas se brûler les ailes en visant un retour immédiat parmi les équipes qui comptent dans la Conférence Ouest. Mais il souhaite instaurer un état d'esprit à la fois plus frais et plus dur pour redorer le blason de New Orleans.

Ce discours ressemble évidemment à un clin d’œil appuyé à Zion Williamson, annoncé en bien meilleur état de forme après n'avoir joué que 30 matchs la saison dernière. Les Pelicans ressemblent à leur ailier-fort, parfois impressionnant lorsqu’il est en bonne santé, mais toujours coincé avec l’étiquette de “potentiel” plutôt que celle de star confirmée. Car du basket, cet effectif de New Orleans n'en manque pas. Trey Murphy III semble avoir passé un cap la saison dernière (de 14,8 points à 21,2 unités) et pourrait s'imposer comme une solide deuxième option. Herb Jones reste un des meilleurs défenseurs de la ligue sur les ailes. Yves Missi a livré une première saison intéressante sous le cercle. Et Jordan Poole est venu remplacer C.J. McCollum, tout en compensant dans un premier temps l'absence de Dejounte Murray à la mène.

L'entraîneur Willie Green va désormais devoir trouver le bon équilibre pour que tout ce petit monde puisse s'épanouir avec un seul ballon. Le défi est d’autant plus périlleux que les prometteurs rookies Jeremiah Fears et Derik Queen s’expriment le mieux balle en main.

Pas une mince affaire pour Willie Green et son staff. A moins que la malédiction des blessures ne se poursuive et ne réduise d'elle-même la rotation, et, par ricochet, le nombre de victoires. Celui-ci devrait de toute façon souffrir du manque de garanties qu'offrent les Pelicans, et surtout de la densité de l'Ouest toujours plus grande.

LES MOUVEMENTS DE L’ÉTÉ

Arrivées : Trey Alexander (two-way), Saddiq Bey, Hunter Dickinson (two-way), Jeremiah Fears (draft), Kevon Looney, Bryce McGowens (two-way), Jordan Poole, Derik Queen (draft), Micah Peavy (draft)

Départs : Brandon Boston Jr, Bruce Brown, C.J. McCollum, Kelly Olynyk, Antonio Reeves

Zion Williamson

LE JOUEUR À SUIVRE : ZION WILLIAMSON

Dans le même esprit que LaMelo Ball aux Hornets, citer Zion Williamson comme homme à suivre des Pelicans n'est pas très osé. Mais avec l’ancienne superstar de Duke, c'est un peu comme avec Forrest Gump et sa boîte de chocolats, “on ne sait jamais sur quoi on va tomber”. La force herculéenne capable de mettre en pièces toutes les défenses ou presque ? Ou le talent gâché par les séjours à répétition à l'infirmerie et les rumeurs sur son hygiène de vie pas en adéquation avec le haut niveau ?

L'ailier-fort le clame : il ne s'est jamais aussi bien “senti depuis la fac. Il est apparu amaigri tout en restant le phénomène athlétique que l'on connaît. Faut-il alors croire les belles promesses d'un Zion nouveau, déjà entendues par le passé sans donner lieu à des résultats dans la durée ? S'il parvient à rester en forme, il est indéniablement un joueur de calibre All-Star, et un potentiel “franchise player”. Tout est dans le “si”. À l'approche de sa septième année dans la ligue, il est plus que temps que Zion Williamson soit la star dont New Orleans rêve.

Moyenne d'âge : 25,1 ans

Masse salariale : 193,5 millions de dollars (14e)

LE SCÉNARIO IDÉAL

L'infernale saison 2024/25 a presque balayé le travail effectué depuis 2019 pour grappiller saison après saison un meilleur pourcentage de victoires. Les Pelicans étaient pourtant bien en playoffs il y a seulement un an et demi, avant que Zion Williamson ne se blesse dès le play-in. Ce refrain, New Orleans veut l'oublier pour de bon et rappeler que la base de son groupe est restée la même.

Avec un noyau dur à la fois en développement (Zion Williamson et Trey Murphy III ont 25 ans, Jordan Poole 26 ans, Herb Jones 27 ans) et expérimenté, la franchise de Louisiane n'est pas le profil-type d'une équipe de bas de tableau. Et elle ne va pas forcément chercher à l'être à tout prix, puisqu'elle ne compte de toute façon aucun tour de draft en 2026 après s'être séparée de son premier tour sans la moindre protection pour récupérer Derik Queen en juin dernier. Avec huit joueurs qui ont fait leurs preuves en NBA, deux hauts choix de draft et le joker Dejounte Murray qui devrait revenir en cours de saison après sa rupture du tendon d'Achille fin janvier, les Pelicans ne manquent pas d'atouts pour reprendre leur envol. Viser les playoffs semble un peu ambitieux, mais être à la bataille pour le Top 10 tout en affichant des progrès serait déjà une satisfaction.

LE PIRE SCÉNARIO

Il est limpide : celui d'un bis repetita de l'annus horribilis 2024/25. Le trio majeur Zion Williamson – Dejounte Murray – Brandon Ingram n'avait pas pu jouer la moindre minute ensemble. Au total, les dix plus gros temps de jeu de l'effectif avaient cumulé 307 matchs d'absence. Un total démentiel pour n'importe quelle équipe…

Si le Zion Williamson s'est délesté de quelques kilos mais pas de sa fragilité, la saison s'annonce d'ores et déjà difficile. Si d'autres de ses comparses le rejoignent régulièrement aux soins, les Pelicans peuvent craindre le pire. D'autant que rien n'assure non plus que cette équipe au complet ne se montre très compétitive. La greffe Dejounte Murray n'a jamais eu le temps de prendre, et Jordan Poole n'est pas le meneur gestionnaire qui saura distribuer ou calmer le jeu. Les espoirs sont là à la Nouvelle-Orléans, la crainte de nouvelles turbulences aussi.

Le pire cauchemar de Joe Dumars serait une saison dans les tréfonds de la ligue et l'obtention du premier choix de la Draft 2026 dans la foulée… puisque celui-ci irait aux Hawks suite à l'échange autour de Derik Queen !

CONFÉRENCE OUEST
15 – Jazz 14 – Pelicans 13 – … 12 – … 11 – …
10 – … 9 –  … 8 – … 7 – … 6 – …
5 – … 4 – … 3 – … 2 – … 1 – …
CONFÉRENCE EST
15 – Nets 14 – Hornets 13 – Wizards 12 – Raptors 11 – …
10 – … 9 – … 8 – … 7 – … 6 – …
5 – … 4 – … 3 – … 2 – … 1 – …

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