Ces grands joueurs devenus de mauvais dirigeants…

Les plus jeunes se demandent peut-être pourquoi certains dirigeants, GM, coach ou présidents bénéficient encore d’autant de respect et d’admiration de la part des fans ou des spécialistes alors que leurs décisions ont plutôt tendance à enfoncer leurs équipes.

Si certains de ces dirigeants nous faisaient rêver lorsqu’ils portaient encore un short et un maillot, ce n’est pas toujours le cas depuis qu’ils ont remplacé leur jersey par un costard bien taillé.

Le magazine Sports Illustrated a choisi d’établir un classement composé de 14 anciens grands sportifs américains, tous sports confondus. Leur point commun ? Ils ont tous marqué l’histoire de leur sport en tant que joueur… avant de devenir les pires dirigeants que ce dernier ait connu.

Dans ce classement, nous retrouvons pas moins de six personnalités NBA, et c’est uniquement ces six là que nous allons vous présenter. Tous font partie des 50 plus grands joueurs de tous les temps nommés par la ligue. A l’inverse, deux d’entre eux occupent les deux premières places de ce classement, soient celles de pires dirigeants du sport US. Vous ne devriez pas avoir trop de mal à deviner de qui il s’agit.

11-Wes Unseld :
Joueur, vice président, coach, et GM, Unseld a occupé tous les postes chez les Bullets. Si son succès en tant que joueur est incontestable, ses aptitudes de dirigeants sont en revanche très douteuses. Pour preuve, lors de ses 7 années au poste de GM, Unseld n’a mené la franchise qu’à une seule participation en playoffs. Durant cette même période, l’équipe présente une moyenne légèrement supérieure à 53 défaites par saison.

9-Willis Reed :
Deux fois champions avec les Knicks, Reed n’a pas connu le même succès lors des quelques saisons qu’il a passé sur le banc. Passé par tous les postes chez les Nets, il y a alterné le bon et le mauvais. Après qu’on lui a confié les clés du front-office en 1988, Reed a mené la franchise a un bilan de 257 victoires pour 399 défaites. Aujourd’hui, il est vice-président des Hornets et on ne peut pas dire que son bilan soit plus glorieux…

8-Elgin Baylor :
Baylor a marqué l’histoire de Los Angeles, mais tout le monde ne se souviendra pas de lui de la même manière. Les fans des Lakers se rappelleront de Baylor comme le meilleur rebondeur de l’histoire de la franchise, tandis que les fans des Clippers se souviendront de lui comme celui qui, après 22 saisons au poste vice-président, ne les a menés qu’à 4 participations en playoffs.

5-Michael Jordan :
Jordan est le plus jeune dirigeant de ce classement donc il a encore le temps d’inverser la tendance. Il vaudrait mieux d’ailleurs car, vu son passé de joueur, les attentes sont énormes et la chute risque d’être pénible. Après un passage complètement raté à Washington où MJ a mené l’équipe à un bilan de 48v-116d, Jordan est depuis devenu le président des Charlotte Bobcats. Même si la franchise s’est qualifiée pour la première fois de son histoire en playoffs, Jordan devra faire beaucoup plus pour faire oublier, ente autre, la sélection de Kwame Brown à la première position de la draft 2001.

2-Kevin McHale :
L’ex numéro 32 des Boston Celtics a marqué l’histoire de sa franchise mais depuis son passage à Minnesota en tant que GM, et aussi coach à ses heures perdues, on en oublierait presque qu’il a été l’un des plus grands joueurs de la mythique franchise. Aujourd’hui sans travail, Kevin McHale a beau multiplier les appels du pied depuis le début de l’été, aucune franchise ne semble prête à lui faire confiance. Bizarre non ?

1-Isiah Thomas :
Ancienne gloire des Detroit Pistons, Isiah Thomas a marqué l’histoire de la ligue par son talent. Lors des années Pistons, il a fait souffrir de nombreuses équipes, mais les New York Knicks ont eu le droit à un traitement de faveur. Après les avoir bien souvent battus sur le terrain, Thomas a décidé de les enfoncer définitivement en occupant les postes de coach et de GM de la franchise. Aujourd’hui, les Knicks relèvent à peine la tête, et ils vont enfin pouvoir oublier les années Thomas. Oh, attendez une seconde… comment s’appelle le tout nouveau consultant des Knicks déjà ?