Toute la saison, Emmanuel Laurin était à OKC pour Basket USA.
Quelques semaines après l’élimination du Thunder face aux futurs champions NBA, il vous propose de découvrir les coulisses d’une rencontre des playoffs dans l’une des salles les plus chaudes de la ligue.
La « Thunder Alley » en hors d’œuvre
D’abord pour arriver à la salle, il faut se plier au jeu de la queue-leu-leu au passage piéton gardé de main de maître par des officiers de la police locale (et qui ne rigolent pas avec leur profession – il n’y a pas de sots métiers, il n’y a que de sottes gens comme dit si bien le proverbe).
Placé en plein downtown, le Ford Center est cependant assez facile d’accès du fait qu’OKC reste une ville de taille relativement petite pour les Etats-Unis.
Le jeu des 7 erreurs
Premier tour
Deuxième tour
C’est alors que vous pénétrez la « Thunder Alley » qui de tour en tour se décorait un peu plus, et surtout, se trouvait de plus en plus assaillis de badauds comme des plus fervents spectateurs parmi les meilleurs de la ligue. C’est là que le minibus ESPN se trouvait, que les retransmissions des autres matchs se déroulaient, et que les commentateurs de Fox Sports Oklahoma se retrouvaient pour les présentations des matches. Une parfaite entrée en matière pour la fournaise du Ford Center, en somme !
La furia médiatique
Une fois dans la salle, Basket USA doit trouver sa place dans les dédales des coulisses où l’on se prépare activement (de la cuisine aux animations en passant par les activités médias autour des joueurs) au match qui va débuter.
Autant durant la saison régulière, votre serviteur avait pu bénéficier de places de première qualité (au second rang, juste derrière la table de marque), autant pendant les playoffs, c’était une autre limonade.
Relégué dans l’ « Upper Box 3 » – comprenez au sommet de la salle – BUSA a néanmoins pu vous transmettre les performances des Durant, Westbrook, Ibaka et autres Harden.
Mais quoi de plus compréhensible avec la venue des grandes chaînes de télé (TNT, ESPN) et des pointures du journalisme sportif (NBA.com ; ESPN, SLAM – le grand Lang Whitaker était dans la place) pour ce qui se fait de mieux dans la NBA…
Avant de grimper au plafond, on peut admirer la première bannière de la jeune histoire du Thunder (seulement vieille de trois saisons, depuis 2008) et au détour du parquet parfaitement lustré, croiser quelques vedettes qui ont fait le déplacement.
Une fois n’est pas coutume, c’est l’éternel fan des Lakers, James Goldstein, qui pose pour nous et reconnaît avoir un faible pour KD et sa bande pour le faire dévier de ses amours violines et or.
Place aux artistes de la gonfle !
Le compte à rebours se termine sur l’horloge des 24. Les joueurs sont déjà de sortie ; les fauves sont prêts à entrer sur la piste. Au programme se sont succédés les Nuggets, les Grizzlies et le vainqueur final, et voisin texan, les Mavs de Dirk Nowitzki.
OKC a régalé durant toute cette postseason, et on retiendra plus particulièrement l’engouement tout à fait exceptionnel de la région entière pour son équipe (cf. la tatouée des cuisses qui n’est qu’un exemple parmi d’autres).
Question bonus
Doit-on vous faire l’injure de reconnaître cet ancien joueur, désormais assistant de Coach Karl, jadis flingueur à Las Vegas, et naguère voltigeur des Hawks ?