Lassés et frustrés par le discours du syndicat et surtout par toutes les concessions faites depuis le début du conflit, une cinquantaine de joueurs se sont réunis mardi et jeudi pour évoquer une dissolution de leur union.
Sans prévenir la direction du syndicat (Billy Hunter et Derek Fisher) et sans doute motivés par leurs agents, ils ont appelé un avocat pour étudier cette issue qui serait une réelle catastrophe sur le plan sportif puisqu’elle pourrait être synonyme d’une, voire deux saisons sans NBA.
Paul Pierce dirige la rébellion
Parmi ces joueurs, ESPN révèle qu’il y a Paul Pierce en leader, épaulé de Ray Allen, Dwight Howard ou encore Dwyane Wade, mais aussi Blake Griffin, Jason Kidd, Al Horford, Tyson Chandler et DeAndre Jordan.
Leur objectif est de prouver que ce lockout est illégal au regard du droit du travail, et une action en justice pourrait leur permettre de réclamer jusqu’à trois fois leur salaire perdu.
Une vraie bombe, utilisée par les hockeyeurs en 2004/05, et cela s’était traduit par une saison annulée, et une défaite des joueurs dans les négociations…
Des joueurs déterminés
Clairement, il s’agit du moyen de pression ultime pour obtenir samedi des concessions de la part des propriétaires. Cette minorité de joueurs est déterminée à ce que le syndicat ne descende pas sous les 52% en ce qui concerne le partage des revenus.
« Si le syndicat descend sous les 52% et s’il y a encore des problèmes au niveau du système en lui-même, nous irons vers la dissolution. S’il n’y a pas d’avancées samedi, c’est la prochaine étape » a expliqué un joueur à Yahoo! Sports.
Cette dissolution devra d’abord être soumise à la direction via une pétition signée par un tiers des joueurs. Ensuite, et ça peut prendre entre 45 et 60 jours selon Sports Illustrated pour mettre en place le scrutin, il faudra obtenir la majorité des voix pour qu’elle soit prononcée.
On le répète, c’est un moyen de pression classique dans les négociations mais ESPN insiste sur le fait que cette cinquantaine de joueurs est plus que déterminée à agir. Pour eux, il vaut mieux perdre une saison que d’accepter le deal actuel.
« Cette décision, c’est comme apporter une arme chargée à la table des négociations » a réagi un avocat de la NBA.
Le western n’est donc pas terminé…