Jermaine a le blues

Si Toronto réalise un très bon début de saison, pour Jermaine O’Neal ses premiers mois en Raptors ressemblent à un grand huit, une sorte de Six Flag canadien. Incapable de peser comme attendu dans le jeu d’une équipe qui parvient à gagner quand même, l’intérieur ne cache pas une certaine amertume. Sans pour autant déprimer il confie ses doutes, on a retrouvé ça sur le blog de WEEI. A lire…

« Ce n’est pas évident, je n’ai pas connu ça depuis Portland. Un soir je joue 30 minutes, l’autre 19, je n’ai aucun temps de jeu consistant et c’est un challenge pour moi. A Indiana, les systèmes étaient faits pour moi et pour me donner la balle au poste bas, là je dois partager avec Andrea Bargnani, qui doit aussi trouver sa place, et je dois faire en sorte que Chris (Bosh) puisse être au top« , assure l’ancien All Star des Pacers, auteur de 12,3 pts et 7 rbds tout de même en moyenne. « Je savais ça en signant ici, ce n’est pas comme si je n’avais pas anticipé. Mais je me disais qu’avec une bonne pré-saison ça coulerait mieux. J’ai toujours été habitué à jouer beaucoup et être important dans une équipe, faut s’ajuster. Le pire c’est que physiquement je me sens bien, je suis vraiment en forme.«