Quelles sont les méthodes qui permettent à George Cohen de maintenir le syndicat, la NBA et les propriétaires autour de la même table ?
Comment cet homme de 77 ans, ancien brillant avocat, est devenu ce médiateur fédéral, nommé par Barack Obama ?
Son portrait dans le New York Times permet de mieux le cerner, et il dévoile ses solutions en matière de négociations.
Règle numéro 1, l’écoute.
« D’abord, un bon médiateur, c’est quelqu’un qui écoute attentivement ce que chacun a à dire. »
Ensuite, l’esprit d’analyse.
« Je regarde les 50 ou 60 points de désaccord entre les deux camps, et j’identifie 2 ou 3 éléments critiques susceptibles de déboucher sur un accord. Puis, j’ai un principe : toujours commencer par le plus facile pour laisser le plus compliqué pour la fin. »
Une méthode plutôt originale alors qu’on pourrait penser qu’il est d’abord primordial de s’entendre sur les points les plus conflictuels.
« Créer la confiance entre les deux parties »
Au niveau de la communication entre les deux camps, voici ce qu’il prône.
« Je dis souvent aux deux parties qu’ils parviendront à un moment à un accord et qu’il serait aussi bien d’y parvenir dès aujourd’hui. »
Pour cela, le plus important est d’apaiser le débat.
« Il faut d’abord prendre son temps avant de courir. Il faut que chacun se sente à l’aise pour accroître la confiance entre les deux parties. »
Ne rien dire aux médias
Lors de son point presse mercredi soir, Cohen a aussi expliqué que moins la presse en savait, mieux c’était pour la suite des négociations. C’est pour cette raison qu’il a demandé aux deux camps de ne pas s’exprimer publiquement pendant la médiation.
Une méthode qui lui a permis de résoudre près de 9 conflits sur 10 en deux ans…