Conflit NBA : les propriétaires ont encore lâché du lest

Selon CBS et Yahoo! Sports, qui se sont entretenus avec des proches de la réunion qui s’est tenue mardi, les propriétaires auraient fait deux pas en avant vers les joueurs. Deux grands pas même.

Il ne s’agit pas encore d’une proposition mais « d’idées » comme l’ont bien précisé Derek Fisher et David Stern. Toutefois, si les joueurs sont d’accord, cela pourrait se transformer en proposition, et on ne serait pas loin de la sortie du conflit.

Punir sévèrement ceux qui dépensent trop

Concrètement, les propriétaires abandonneraient l’idée d’un « hard cap », et on resterait sur le système actuel avec un « soft cap » et des exceptions. Il y aurait toutefois moins d’exceptions, et surtout les franchises seraient plus durement sanctionnées en cas de dépassement de la masse salariale. Aujourd’hui, pour schématiser, une équipe qui dépasse le salary cap d’un dollar doit verser un dollar à la ligue en taxe. On peut s’attendre à ce que cette « taxe » soit multipliée par 3 ou 4 histoire de bien refroidir ceux qui se seraient tentés d’aller au-dessus du salary cap. L’année dernière, les Lakers avaient dépassé le salary cap d’une quarantaine de millions, et effectivement, ça pourrait faire très mal surtout que l’argent récolté est ensuite redistribué aux équipes qui ne dépassent pas le salary cap.

Voilà donc le moyen trouvé pour permettre aux plus riches d’aider les « plus pauvres. » Pour une source proche des discussions, citée par Yahoo! Sports, cette mesure aurait les mêmes effets qu’un hard cap tant elle sera contraignante.

Du 50-50 pour le partage des revenus

Ensuite, les propriétaires auraient décidé de proposer un partage équitable des revenus. Du 50-50 comme tout le monde le suggère depuis le début du conflit. En juin, c’était du 60-40 en leur faveur. La semaine dernière, c’était du 55-45, et cette-fois-ci, ce serait du 50-50. Rappelons tout de même que les joueurs y perdraient beaucoup puisque c’était du 57-43 en leur faveur depuis cinq ans.

Une fois de plus, on ne s’enflamme pas… mais on comprend mieux la sérénité de Derek Fisher et le sourire de David Stern au sortir de la réunion de mardi.

Reprise des négociations ce mercredi.