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TJ McConnell, la gloire de son père

NBA – Les Pacers ont dominé le Game 6, avec une nouvelle performance de choix en sortie de banc de T.J. McConnell, sous les yeux de son père, une des autres stars de la nuit.

TJ McConnell avec les PacersTJ McConnell assurait devoir être « prêt à tout », il a une nouvelle fois fait du TJ McConnell. Resté dans le rôle de remplaçant avec la présence sur le terrain de Tyrese Haliburton malgré sa blessure, le meneur remplaçant des Pacers a été bien plus qu’une simple rotation pour faire souffler son leader dans le Game 6. L’ancien joueur des Sixers a été déterminant dans le succès des siens pour pousser la finale au septième et ultime match.

Comme toujours, il a amené un supplément d’âme à son équipe par son activité débordante des deux côtés du parquet, à l’image d’une action dans le premier quart-temps. Jalen Williams s’empare du rebond sur un tir à 3-points de Tyrese Haliburton avec cinq minutes à jouer. L’ailier du Thunder veut relancer vite vers Alex Caruso, mais TJ McConnell a flairé le coup et traîne par là. Le Pacer dévie le ballon, le sauve in extremis de la sortie avant de servir Obi Toppin qui dégaine derrière l’arc en première intention pour donner six points d’avance aux siens. Le Gainbridge Fieldhouse explose, la peste McConnell a encore frappé.

« Je sais que je me répète quand je dis ça, mais j’essaie juste de faire mon boulot » a-t-il réagi au micro de NBA TV après le match. « Amener de l’énergie, faire bouger notre équipe en attaque et en défense, faire ce que l’on sait faire de mieux et courir. »

Un jeu de petit pour une grande prestation

Car si les Pacers ont pu prendre le large dans cette période remportée 36-17, c’est parce que son meneur a repoussé les tentatives d’OKC en début de quart avec ses huit points en quatre minutes, alors que les visiteurs avaient recollés à un point. TJ McConnell a fait très mal au Thunder dans son style si atypique, auquel il a ajouté ce jeudi une grosse présence au rebond, avec neuf prises pour limiter un des habituels points faibles d’Indiana.

Le meneur est parvenu en attaque à trouver sa position préférentielle, un petit tir à mi-distance en mouvement à droite de la raquette, alors que la défense s’était principalement focalisée sur Pascal Siakam ou éviter les tirs extérieurs de Myles Turner ou Bennedict Mathurin.

Un style de jeu façonné en bonne partie par son père, un de ses premiers entraîneurs au lycée.

« Je dois évidemment remercier mon père pour ça » a-t-il raconté à NBA TV. « Il m’a dit que je n’allais évidemment pas être le plus grand, que je ne suis pas le plus rapide. Mais que je pouvais travailler plus dur que tout le monde. Et c’est ce que nous avons essayé de faire. »

Un père extatique, invité à s’immiscer par Isiah Thomas, un des intervieweurs du soir, et chambré pour le patrimoine génétique laissé à son rejeton. « Je vais vous le dire, TJ est un combattant, vous avez raison. Peu importe à quel point vous êtes grand. » « C’est ta faute » lui réplique son fils dans un sourire, avant de recevoir une analyse complète de son match comme s’il était revenu à ses 15 ans. « Il te coache toujours, vous avez vu ? » s’amuse Steve Smith également en plateau. « Toujours » rétorque TJ McConnell dans une scène amusante.

Quand McConnell père vole la vedette à son fils

« Tout peut se passer dans un Game 7, nous allons aller à Oklahoma City essayer de gagner un titre et mon fils fait partie de cela, je n’arrive pas à y croire » se réjouit Tim McConnell, le regard empli de fierté. Et il a plus d’une raison de se réjouir alors qu’une de ses filles, Megan, a signé en WNBA dernièrement avec Phoenix.

L’occasion de régler une nouvelle histoire de famille à la télévision, dans la bonne humeur.

« Pourquoi est-ce que vous étiez plus dur avec T.J. qu’avec votre fille ? » demande Isiah Thomas.

« Je sais qu’il dit ça, mais c’est un mensonge » répond du tac au tac Tim McConnell, alors que son fils insiste. « Sa sœur a été championne d’Etat sans perdre un match. Il a perdu la finale de l’État, nous avons perdu deux fois. Donc invaincue d’un côté, de l’autre… Il n’a pas aussi bien joué durant ces matchs, il a été très bon, mais nous n’avons pas gagné. » « C’est pas croyable » poursuit TJ McConnell à la fois amusé et blasé.

« Mais maintenant, elle joue pour le Mercury et je ne pourrais pas être plus fier » conclut McConnell Senior. « J’ai un fils qui joue en NBA, une fille qui joue en WNBA, c’est un rêve qui s’est réalisé. »

Celui de son fils et des Pacers n’est plus qu’à une victoire dans la nuit de dimanche à lundi.

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