NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
IND
NYK2:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • IND1.81NEW2.05Pariez
  • MIN2.27OKL1.61Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Ne dites pas à Kevin Durant que le basket américain est sur le déclin…

NBA – Depuis 2018, aucun joueur américain n’a été élu MVP, et des experts estiment que tout part de la formation des plus jeunes. Kevin Durant n’est pas d’accord.

kevin durant

Mercredi, Shai Gilgeous-Alexander a remporté le trophée de MVP 2025, et pour la 7e année de suite, c’est un joueur « international » qui a été récompensé. Depuis James Harden en 2018, les Américains n’ont plus raflé la plus haute distinction individuelle, et depuis sept ans, Giannis Antetokounmpo, Nikola Jokic, Joel Embiid et donc Gilgeous-Alexander assoient la domination du basket international.

Pire encore, pour le basket américain, depuis 2022, on ne trouve aucun Américain aux trois premières places du scrutin ! Pour certains analystes, c’est la preuve que la formation américaine est sur le déclin et que les meilleurs talents arrivent le plus souvent d’Europe ou du Canada, voire d’Afrique.

Le basket serait un « langage universel »

Un constat que ne partage pas Kevin Durant, et l’ailier des Suns a pris le clavier pour répondre à Robert Littal, cofondateur de Black Sports Online, qui expliquait que le documentaire « Court of Gold » montrait bien le style plus dur des entraîneurs européens envers tous leurs joueurs, contrairement à une approche jugée plus « soft » chez les coachs américains.

« La plupart de ces internationaux qui réussissent ont été fortement influencés par la culture du basket américain, ont joué au lycée aux États-Unis, certains sont même allés à l’université ici », lui a répondu Durant. « Toute cette discussion est nulle. Le basket est un langage universel, certains ont juste un dialecte différent. Certaines nations enseignent le jeu différemment des autres. Qui peut dire qu’il existe une manière parfaite d’apprendre le jeu ? »

Les coaches américains sur la retenue ?

Pour Durant, ce débat est « ringard », mais Jay Williams insiste. L’ancien meneur des Bulls, devenu un consultant très écouté, estime que les coaches américains ont beaucoup moins de « pouvoir » sur les jeunes, et petit à petit, ils ont perdu leur autorité. « Peut-on revenir un peu à une culture de l’effort, du “voilà ce qu’il faut faire”, quelque chose de plus frontal et direct ? » demande-t-il sur le plateau. « Parce que j’entends beaucoup d’entraîneurs dire qu’ils n’arrivent plus à coacher les jeunes. Car tout ce qu’ils disent peut être mal interprété, déformé ou retourné contre eux. »

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Tags →