« On n’a pas mis un shoot, c’est évident, mais je n’ai pas aimé le fait qu’on n’a pas su générer, avec constance, de bons shoots. On devrait en être capable. » Avec ce constat, Chris Finch pointe le principal souci de ses troupes dans le Game 1 perdu face aux Warriors. Avec un Anthony Edwards presque aphone en première période, les Wolves ont peiné à marquer des points.
Le 5/29 à 3-pts fut très vilain, tout comme les 16 ballons perdus. Ce qui conduit à n’inscrire que 88 points, à domicile.
« On n’a pas travaillé assez dur pour la deuxième ou la troisième position », juge Mike Conley. « Il y a eu des moments où les Warriors sont bien sortis sur des tirs dans le coin, on a posé un dribble et là, tout le monde était au même endroit, plutôt que d’écarter à nouveau le jeu, de le renverser. C’est ce qu’il faut faire contre eux. Il faut les faire bouger et pour ça, il faut que les joueurs se déplacent et fassent les bons choix. »
Plus de circulation, plus de simplicité
Les Wolves doivent donc être patients et lucides. La défense de Golden State est forte, elle ne sera pas mise en difficulté rapidement, donc un minimum de travail sera nécessaire, pour la déstabiliser, l’épuiser.
« L’action facile va venir et il faudra la faire en temps voulu », poursuit le meneur de jeu. « On ne doit pas se contenter de la première position, des isolations. On doit continuer de travailler, pénétrer une fois de plus, aller dans la raquette, les faire bosser plus d’une fois. Encore une action, encore une pénétration. Ça demande un peu plus d’énergie et on n’a pas su la trouver. »
Pour le plus grand regret de Chris Finch, qui attendait bien plus d’Anthony Edwards. « C’est un de ces matches où il est arrivé avec, dans sa tête, ce qu’il voulait essayer de faire plutôt que de simplement jouer avec ce qui lui était proposé devant lui », analyse le coach sur la prestation de son arrière.
En somme, « on doit faire mieux au niveau du rythme », confirme Chris Finch, en allant dans le sens de Mike Conley. « Les Warriors sont bien sortis sur les shooteurs et il y avait beaucoup de joueurs ouverts à côté d’eux et on aurait pu faire une passe de plus pour les faire courir un peu plus. »
Retrouver de la simplicité aussi sera important pour les Wolves. « Quand on affronte une énorme défense, on revient au b.a-ba du basket », réclame l’ancien joueur du Jazz. « Les petites choses comptent encore plus. On ne va pas seulement choisir un duel avantageux et une isolation et s’en sortir avec. Il faut bouger deux ou trois fois, il faut couper, donner correctement de l’espace aux joueurs. Tout ça compte et on ne l’a pas fait dans le Game 1. »