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Le « tanking » se fait plus discret, et c’est déjà ça pour la NBA…

NBA – Impossible pour la Grande Ligue d’éliminer totalement le « tanking », mais la réforme de la « lottery » et le « play-in » ont tout de même limité le phénomène.

Le tanking en NBADes blessures qui se prolongent, des joueurs majeurs qui ne jouent que les trois premiers quart-temps voire la première mi-temps avant de laisser la place aux « jeunes »… À Utah, Toronto ou encore Philadelphie, l’opération « tanking » est en marche depuis quelques semaines, malgré l’amende de 100 000 dollars infligée au Jazz.

C’est toujours une mauvaise publicité pour la NBA mais Evan Wasch, le vice-président exécutif en charge de la stratégie et des stats avancées, se satisfait que le phénomène soit désormais limité.

Limiter le nombre d’équipes qui ne jouent rien en fin de saison

« Nous avons 23 équipes toujours en compétition » explique-t-il à The Ringer, en référence aux équipes qui peuvent encore se qualifier en playoffs, via le play-in. « Et nous ne voyons plus ces reconstructions extrêmes, avec une destruction totale de l’effectif … Les équipes traversent des périodes de reconstruction. Mais il n’y a pas eu, selon nous, d’équipes qui ont délibérément mis en place un plan consistant à perdre beaucoup de matchs sur plusieurs années, uniquement pour reconstruire en utilisant les meilleurs choix de Draft. Ce sont déjà de grandes victoires, à notre avis. Et nous sommes vraiment satisfaits de la façon dont ces deux changements se sont déroulés. »

Traumatisés par le « Process » des Sixers, qui avaient enchaîné des années de nullité (19, 18 et 10 victoires) pour récupérer des très hauts choix de Draft et se relancer grâce à Ben Simmons et Joel Embiid, la NBA a ainsi changé les probabilités d’obtenir les meilleurs « picks » en 2019, avant d’instaurer le play-in l’année suivante.

En conséquence, le nombre d’équipes qui ne jouent plus rien en fin de saison a quasiment été divisé par deux.

Cette année, sept équipes peuvent actuellement être considérées comme hors course pour les playoffs : les Raptors, les Sixers, les Nets, les Pelicans, les Hornets, les Wizards et le Jazz.

« Une fois qu’une équipe n’est plus en lice (pour les playoffs), notre système ne l’incite pas à chercher à remporter beaucoup de victoires sur la fin de saison », reconnait Evan Wasch, qui assure que la NBA réfléchit toujours à des modifications. « En effet, une fois qu’une équipe n’est plus en course pour les playoffs, ou qu’elle est susceptible de ne plus l’être, elle n’a plus aucun avantage à gagner des matchs à la fin de l’année. C’est pourquoi nous constatons historiquement que lorsque les équipes se trouvent dans cette situation, que ce soit avec l’ancien ou le nouveau système, d’autres incitations commencent à entrer en ligne de compte. »

Ces « incitations », ce sont bien sûr les pourcentages de chances de récupérer le premier choix de la Draft qui suit, et donc cette année de mettre la main sur Cooper Flagg, le phénomène de Duke.

Le traumatisme du « Process »

Actuellement, ce sont le Jazz (14%), les Wizards (14%) et les Hornets (14%) qui ont le plus de chances de récupérer l’ailier des Blue Devils. Mais le nouveau système limite toutefois l’intérêt du « tanking », puisque le Jazz aurait eu 25% de chances décrocher le premier choix avant la réforme de 2019.

« Il est tout à fait clair que la compétition globale tout au long de la saison régulière est meilleure, dans l’ensemble, ces cinq dernières années », assure Evan Wasch. « En particulier la seconde moitié de la saison régulière, qui est meilleure qu’avant la réforme de la lottery et du play-in, et nous n’avons observé aucun des comportements que nous avions ciblés avec la réforme de la lottery, à savoir ces efforts de démantèlement pluriannuels ».

Malgré tout, les Sixers n’ont toujours aucun intérêt à sortir Tyrese Maxey et son doigt meurtri de la liste des blessés, alors qu’ils auraient bien besoin de conserver leur choix de Draft, protégé 1-6, qui partira à Oklahoma City (merci Al Horford…), si jamais Philadelphie décroche un choix au-delà de la septième place.

Et le système de la Draft, avec la « lottery » associée qui distribue les meilleures entrants aux pires équipes, finira forcément par encourager les plus mauvaises équipes à augmenter leurs chances en fin de saison. Mais l’important, pour la NBA, c’est d’éviter un deuxième « Process », et donc un « tanking » trop visible, au long cours.

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