Darko Rajakovic et les Raptors ne peuvent pas le dire ouvertement mais ils n’avaient visiblement pas une grande envie de gagner à Orlando. Avant le match, le coach avait déjà évoqué le fait de « donner des opportunités à des joueurs qui n’ont pas habituellement beaucoup de minutes ». Comme Ja’Kobe Walter par exemple.
Il a confirmé ses propos en dernier quart-temps. Comment ? En se passant petit à petit de ses titulaires. Le match était serré mais Scottie Barnes y a disputé un peu plus de quatre minutes, Jakob Poeltl un peu moins, quand Immanuel Quickley n’a joué que 137 secondes. Enfin, à 97 secondes du terme, RJ Barrett a rejoint le banc. « Tout ce que je pouvais faire, c’était de rire », lance l’ancien des Knicks face à la décision de son entraîneur.
Ainsi, la dernière minute s’est jouée avec un cinq composé de Ja’Kobe Walter, Orlando Robinson, Jared Rhoden, AJ Lawson et Jamal Shead. Pas vraiment le plus sexy ni le plus fort pour arracher la victoire en Floride.
À la hauteur de son prénom
Le plan aurait pu fonctionner puisque, à 4 secondes du buzzer, le Magic avait deux points d’avance. C’est Ja’Kobe Walter qui a le dernier shoot à 3-pts. « Il a été à la hauteur de son nom, Ja-Kobe », s’amuse Jamal Shead en référence évidemment à Kobe Bryant.
« Pendant le temps-mort, je m’imaginais mettre mon premier panier de la victoire. Le coach a dessiné un système pour moi. Je savais qu’on était à deux points mais j’allais jouer la victoire. J’ai shooté, j’ai essayé d’avoir la faute aussi, et j’ai réussi à mettre dedans », raconte-t-il.
Le tir n’est pas facile, ni le plus élégant qui soit, mais tombe dedans et permet à Toronto de gagner ce match dont les Canadiens ne voulaient pas vraiment… « C’est sans doute le premier panier de la gagne de ma vie donc je vais m’en souvenir », conclut le rookie des Raptors.
Et tant pis si cela éloigne Toronto du Top 4 de la prochaine Draft…