Battus en début de saison à Indianapolis avec 132 points encaissés, les Knicks ont rendu la monnaie de leur pièce à leur bourreau des derniers playoffs. New York s’impose chez les Pacers grâce à une attaque en forme (115-128), portée par le duo Karl-Anthony Towns – Josh Hart au four et au moulin, auteur de 70 points cumulés.
Le match débute sans véritable round d’observation. Ça intercepte, ça contre de part et d’autre et les attaquants peinent à trouver leur rythme, Jalen Brunson en tête (1/7 après 12 minutes). Les débats sont équilibrés, et l’entrée de Benedict Mathurin apporte un peu plus de dynamisme aux offensives des Pacers. Indiana passe un 11-4 pour prendre un premier petit écart (+7 à un peu moins de trois minutes de la fin de la période)… aussitôt résorbé par le trio Towns – Miles McBride – Precious Achiuwa. Un 10-2 final permet aux visiteurs de revenir à hauteur.
Karl-Anthony Towns est partout et s’offre un beau duel à distance avec Pascal Siakam. Le Dominicain et le Camerounais se rendent coup pour coup. « KAT » fait la totale : de loin, en puissance près du cercle, en contre-attaque… L’ancien joueur des Wolves porte à lui seul l’attaque des Knicks.
Puis il trouve du renfort avec Josh Hart qui sort de sa boîte. Indiana ne rentre soudain plus rien, quelle que soit la position, quand les Knicks déroulent avec un dunk ligne de fond tout en puissance de l’irrésistible Towns. D’un 15-3, les visiteurs s’offrent les commandes du match pour terminer la première période, et rentrer aux vestiaires avec huit longueurs d’avance, un écart bien généreux alors par rapport à la physionomie du match.
Les Knicks jamais vraiment inquiétés
Et cela se confirme dans le troisième quart. Même si la réussite extérieure n’est pas là, Indiana ne se laisse pas décramponner. Pascal Siakam, Thomas Bryant, Tyrese Haliburton…
Panier par panier, les joueurs de Rick Carlisle se rapprochent, jusqu’à ne plus être menés que de quatre points (83-87). Mais les Knicks ne manquent pas une occasion de courir, et Josh Hart se régale. En finisseur comme en créateur, l’ailier est tranchant pour compenser le match sans de Brunson, vite cloué sur le banc avec cinq fautes. New York y ajoute sa domination au rebond et une nouvelle série en fin de quart leur redonne un peu d’air (88-98).
En position idéale, les Knicks appuient sur l’accélérateur à bon escient pour tuer le match. Cam Payne et surtout Landry Shamet y vont aussi de leurs points en transition, que les Pacers n’arrivent décidément pas à contenir. Indiana n’abdique pas, mais se laisse décramponner au fur et à mesure.
Karl-Anthony Towns et Josh Hart mettent les derniers coups de butoir sur jeu placé pour terminer le boulot et prendre un avantage décisif de 18 points à l’entrée du « money time ». Cette fois, Rick Carlisle hisse le drapeau blanc, et son banc donne une proportion moins sévère à la défaite dans les derniers instants.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Des Knicks méthodiques. Oui, il est toujours possible de marquer près de 130 points en NBA sans faire feu de tout bois de loin (10/27). New York s’est concentré à profiter de son avantage de taille sous le cercle pour scorer et dominer au rebond. Un bon moyen de pouvoir ensuite lâcher les chevaux en transition et s’offrir quelques points faciles. À ce petit jeu, le tandem Karl-Anthony Towns (40 points, 12 rebonds, 5 passes, 3 interceptions) – Josh Hart (30 points, 10 rebonds, 5 passes) a été impérial.
– Le podium de l’Est se détache un peu plus. La victoire du 3e de la conférence chez le 4e creuse un peu plus l’écart entre la crème de la crème de l’Est et les outsiders. Les Knicks comptent désormais six victoires de plus que les Pacers, un écart déjà conséquent avant même le All-Star Weekend. Et les hommes de Tom Thibodeau peuvent toujours espérer prendre la deuxième place de Boston.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.