À 1-0 en faveur des Nuggets, les Lakers savent qu’il leur faudra tutoyer la perfection pour prendre un match aux champions en titre, et encore plus à l’extérieur.
Le problème, c’est que Los Angeles ne parvient jamais à disputer 48 minutes pleines face à Denver et, encore une fois, il y a eu effondrement dans le « money-time » contre Nikola Jokic (27 points, 20 rebonds, 10 passes), Michael Porter Jr. (22 points, 9 rebonds) et surtout Jamal Murray (20 points, 5 passes), auteur du « game winner » au buzzer pour achever Anthony Davis (32 points, 11 rebonds), LeBron James (26 points, 12 passes, 8 rebonds) et D’Angelo Russell (23 points, 6 passes).
Les Lakers attaquent fort…
Comme dans le Game 1, les Lakers entrent bien dans leur partie, avec notamment D’Angelo Russell qui punit à 3-points et une défense en place, autour de LeBron James et Anthony Davis. Un « AD » qui ne manque pas de répondre à Nikola Jokic qui s’efforce tant bien que mal de ramener les Nuggets au contact, alors que Jamal Murray n’est pour le moment pas dedans (28-24).
Ce même tandem Russell/Davis continue d’ailleurs de sanctionner de loin comme de près dans le deuxième quart-temps, et c’est principalement Anthony Davis qui désosse Denver dans la peinture, afin de faire grimper l’écart au-delà de la dizaine. En dépit d’un Michael Porter Jr. qui continue de prendre un malin plaisir à punir Los Angeles à longue distance, et heureusement pour les champions en titre (59-44).
Après la pause, avec LeBron James à la baguette et Anthony Davis à la conclusion (déjà 32 points après 29 minutes…), les Lakers atteignent la barre des 20 points d’avance. Comme toujours, Michael Porter Jr. et surtout Nikola Jokic font le nécessaire pour limiter les dégâts, mais cela ne suffit pas vraiment, car collectivement, les Californiens sont dans un bon rythme et accumulent les réussites intérieures et extérieures, presque sur commande. Encore faut-il tenir, maintenant, alors que l’attaque s’est quelque peu grippée sur la fin (79-69).
…mais les Nuggets finissent plus fort
Comme souvent dans les confrontations entre ces deux équipes, le dernier quart-temps voit Denver prendre peu à peu l’ascendant sans paniquer, exécutant son plan de jeu à merveille. Los Angeles cherche à tout prix à ralentir le rythme pour ne pas se laisser gagner par la folie de la Ball Arena, mais l’écart se réduit inlassablement, sous les assauts de Nikola Jokic et d’un Jamal Murray qui se met enfin en route.
Malgré LeBron James qui donne de l’air à 3-points, l’attaque des Angelenos ne réussit plus à être efficace, car cela manque de mouvement et part beaucoup trop en isolation. Forcément, les champions en titre finissent par égaliser avec Michael Porter Jr. à deux minutes de la fin…
LeBron James et D’Angelo Russell tentent de maintenir les Lakers à flot, autant que possible, mais Jamal Murray est aussi très à l’aise dans ce « money-time » et, finalement, après une dernière isolation face à Anthony Davis sur le côté droit, le meneur canadien s’élève à mi-distance et terrasse les « Purple & Gold » au buzzer (101-99) ! Denver n’avait plus été devant au score depuis… le tout début du premier quart-temps, mais cela suffit encore pour l’emporter et mener 2-0 dans cette série !
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Et à la fin, c’est TOUJOURS Denver qui gagne. Cela fait maintenant dix victoires consécutives pour les Nuggets face aux Lakers et, sur ces dix succès, plus de la moitié ont très probablement été arrachés dans les cinq dernières minutes, alors que les champions en titre ont subi la loi des « Purple & Gold » pendant les trois-quarts du match. Sauf que ces derniers n’ont jamais été en mesure de les achever quand il le fallait et cela s’est encore une fois vu cette nuit, tandis que Nikola Jokic et surtout Jamal Murray ne sont jamais meilleurs que sous pression. Le dernier acte l’a démontré !
– Los Angeles ENCORE incapable de conclure. Les Lakers auront fait ce qu’il fallait pendant trois quarts-temps mais, une fois venue l’heure du quatrième, ils ont totalement arrêté de jouer en attaque, s’en remettant à des isolations, oubliant Anthony Davis à l’intérieur et ne comptant que sur des exploits de LeBron James ou D’Angelo Russell pour scorer. Largement insuffisant face à des Nuggets qui savent exactement où frapper, avec Nikola Jokic et Jamal Murray évidemment. Mentalement, c’est un vrai coup qui s’abat encore sur la tête des hommes de Darvin Ham, qui vont désormais devoir protéger leur terrain.
– Jamal Murray se réveille au bon moment. Incapable de trouver rythme et adresse pendant trois quarts-temps, Jamal Murray a attendu le quatrième pour retrouver des couleurs, au grand bonheur des Nuggets. Auteur de 14 points dans la période, mais surtout de ce « game-winner » sur Anthony Davis qui fera date, le meneur canadien adore décidément jouer les bourreaux de ces Lakers sans réponse face à lui, quand il active le mode « on ». Nikola Jokic et Michael Porter Jr. ont tenu la baraque pendant quarante minutes, mais Murray a pris les choses en main dans le « money-time » et Denver peut souffler avec le 2-0 en poche.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.