NBA – Une quarantaine de Français s’est envolée en février pour les États-Unis, afin de vivre au plus près le dévoilement de la statue de Kobe Bryant à Los Angeles.
New York, Philadelphie, Los Angeles. Il ne s’agit pas du cheminement de carrière de Frank Selvy dans les années 1960, ou plus récemment de Matt Barnes et Wilson Chandler dans les années 2010, mais bien du parcours emprunté par ces Français partis sur les traces de leur « idole » Kobe Bryant, en cette année 2024 et ce mois de février hautement symboliques (le 24 était l’un de ses deux numéros en NBA, le 2 était le numéro de sa fille Gianna).
New York, une ville où Kobe Bryant a connu certains des meilleurs moments de sa carrière, entre son passage à Rucker Park en 2002 et ses 61 points au Madison Square Garden en 2009. Philadelphie, une ville où Kobe Bryant a grandi auprès de ses parents Joe et Pam. Los Angeles, une ville où Kobe Bryant est à jamais devenu légende sous les couleurs des Lakers.
Un périple long de sept jours, organisé par notre partenaire « Hardwork Association », et qui a vu ses participants, privilégiés, vivre des moments dont ils se rappelleront assurément toute leur vie. « Voyage d’une vie », « rêve de gosse réalisé » et « souvenirs gravés à jamais dans la tête » seront d’ailleurs les termes le plus souvent employés par les intéressés, au moment de dresser un bilan de leur aventure « Kobe-esque ».
Unique en son genre
Il faut dire que, même si tout n’était pas exclusivement centré autour de Kobe Bryant, certaines restrictions l’obligeant, très peu sont déjà ceux pouvant se targuer d’avoir : joué deux heures sur un parquet NBA (Wells Fargo Center, Crypto.com Arena), discuté et posé avec Nicolas Batum, visité les locaux de la NBPA ainsi que de l’université de Villanova, eu droit à une présentation en avant-première du nouvel Intuit Dome, ou encore foulé les planches du Madison Square Garden pour y tirer un lancer-franc.
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Alors, si l’on y ajoute le fait qu’ils étaient sur place le jour de la cérémonie de la statue de Kobe Bryant, on peut avancer sans trop de problème qu’ils ne sont que… 37 à réunir tous ces critères. Et ce sont justement les 37 qui ont pris part à ce « KOBE TOUR » unique en son genre !
Un alignement des planètes immanquable
Point d’orgue de cette semaine riche en surprises et rebondissements, donc : cette journée du 8 février forte en émotions, puisque synonyme de dévoilement de la statue de Kobe Bryant devant l’entrée du Staples Center (ou doit-on plutôt dire, dorénavant, de la Crypto.com Arena…).
« La date était cochée dans mon calendrier depuis deux ans, j’étais persuadé que les Lakers allaient en profiter » assure Mathieu Delarche, alias le gérant de « Hardwork Association ».
Autrement dit, « profiter » de cet alignement du calendrier pour célébrer une nouvelle fois Kobe Bryant –et par association sa fille Gianna– le temps d’une journée : le 8 février 2024, ou 08.02.24 en « langage calendaire ».
« La statue, c’était inattendu, mais je savais qu’il y aurait quelque chose d’organisé » insiste toujours Mathieu.
Parmi les dates-clés de cette saison 2023/24, huit ans après la retraite et quatre ans après la disparition du « Black Mamba », cette journée a donc vu les Lakers dévoiler la très attendue statue qui lui était promise de longue date. Numérologie oblige, dans une NBA qui fait encore et toujours la part belle aux chiffres, il était évidemment impossible de passer à côté de cette occasion…
Casting cinq étoiles pour un groupe diversifié
Certes réservée à une poignée de chanceux, la cérémonie a eu le mérite de captiver la ville de Los Angeles, et plus encore notre quarantaine de Français présente sur place.
Des Français qui n’ont d’ailleurs pas hésité à venir de tout l’Hexagone (Angers, Bretagne, Bordeaux, Lyon, Montpellier, Normandie, Périgueux, Sud-ouest, région parisienne…), voire même de Belgique et carrément d’Allemagne, pour vivre leur rêve américain.
Et ainsi observer de très près certaines (super)stars de renom sur cinq matchs : de LeBron James à Nikola Jokic, en passant par Luka Doncic, Kawhi Leonard, James Harden, Russell Westbrook, Anthony Davis, Kyrie Irving, Paul George, Jamal Murray, Zion Williamson, Brandon Ingram, Jalen Brunson ou encore Tyrese Maxey !
Départ en binôme…
S’offrant en conséquence des histoires qu’ils pourront raconter avec des étoiles plein les yeux à leur famille et leurs proches…
À condition que ces derniers n’étaient pas eux-mêmes du voyage, car un couple marié, un père et son fils de 13 ans, des frères ou encore des meilleurs amis ont fait le choix de s’envoler ensemble pour les États-Unis.
« C’était important pour nous de partager ça à deux, car Kobe a rythmé notre histoire dès que l’on s’est rencontrés au lycée » raconte Romain, le mari de Fanny, avec laquelle il a eu deux enfants qui doivent, eux, se contenter de suivre leurs aventures depuis la maison des grands-parents.
« Kobe c’est papa [qui en est fan à l’origine], mais c’est grâce à papa le basket donc on devait y aller ensemble » précise quant à lui le jeune Eden, qui devra s’acquitter d’un bel exposé à son retour au collège.
…ou en individuel
Des décisions qui contrastent avec celle de ces voyageurs partis seuls sur la côte Est puis Ouest américaine, principalement par choix.
« Je voulais être entouré de connaisseurs, parler basket, parler de Kobe et rencontrer du monde » indique Gatien, originaire de La Réunion et « émerveillé » par tout ce qu’il a pu découvrir lors de sa première fois outre-Atlantique.
« Les voyages organisés, c’est le meilleur compromis pour moi, car ça me permet de ne pas être lâché dans la nature et dans l’inconnu, mais d’être encadré par un professionnel qui sait exactement où nous emmener pour nous faire kiffer » complète Flo, un trentenaire comme Gatien qui, à la différence de ce dernier, avait déjà pu partir aux États-Unis dans le cadre d’un « JORDAN TOUR »… organisé, déjà, par « Hardwork Association ». Et qui remettra le couvert dans un mois !
Le « public » en redemande
Ils étaient justement plusieurs dans ce cas de figure, à savoir celui de repartir avec Mathieu et sa société de voyages axés basket (NBA, mais aussi européen). À l’image de Florian, venu voir la cérémonie du retrait du maillot de Dwyane Wade à Miami en 2019, ou de Fabrice, venu à Los Angeles il y a deux ans.
La preuve que, malgré le coût que représente ce genre de plaisir (entre 1 000 et 2 000 euros, si ce n’est plus pour les JORDAN TOUR et KOBE TOUR spéciaux), les émotions procurées et les expériences vécues en valent largement la peine. Qu’importe les difficultés qu’il faut parfois traverser, quand on sait que ce même Fabrice s’est… partiellement rompu le tendon d’Achille sur le parquet des Sixers (clin d’oeil à Kobe Bryant jusqu’au bout…) !
Comme Ludo, l’autre blessé en béquilles qui annonce « qu’il y aura un prochain séjour », cela ne lui a pas enlevé l’envie de repartir, il l’espère, « pour une troisième danse » ! Car c’est finalement l’impression générale qui se dégage des différents bilans de ce « KOBE TOUR » : de la satisfaction et une volonté de revivre de tels moments à plusieurs, même si rien ne sera comparable à cette épopée unique pour tous ces amoureux de Kobe Bryant.
➤ Pour se renseigner sur « Hardwork Association » et un futur voyage : hardworktrip.com