Chris Finch en colère contre "l'immaturité" de ses Wolves • Basket USA

Wolves Towns L’image de Karl-Anthony Towns, la tête sur sa serviette et l’air dépité sur son banc, en dit long sur la soirée passée par les Wolves face aux Hornets. L’intérieur de Minnesota n’était pas encore sorti du quatrième quart-temps quand Chris Finch a décidé de le remplacer. À quatre minutes de la fin et alors que les visiteurs venaient de prendre les commandes sur un tir à 3-points de Nick Smith Jr.

Scène inhabituelle de voir un joueur avec autant de points au compteur sur le banc pour l’entame du « money time ». Seulement, le « KAT » montrait des signes de fatigue. À l’instar de son « lay-up », pourtant tout cuit, manqué qui a amené à la transition de Charlotte et à ce tir de Nick Smith Jr. alors que l’intérieur des Wolves, qui avait fini sa course dans le premier rang, a tardé à revenir en défense…

Karl-Anthony Towns était pourtant bien parti pour reléguer les 70 points de Joel Embiid au second plan. À la pause, l’intérieur local, intenable à 3-points sur le « pick-and-pop » (10/15 derrière l’arc !), comptait déjà 44 points sur la feuille de stats, mais son équipe n’était pas vraiment à l’abri au score (69-64).

La panne sèche dans le dernier quart-temps

Après trois quart-temps et un nouveau panier primé de sa part, les Wolves respiraient mieux (107-92). Insuffisant pour autant pour repousser des Hornets accrocheurs, à l’instar de l’impeccable Brandon Miller (27 points à 11/13). Dans le dernier quart-temps, les visiteurs vont inscrire deux fois plus de points que leurs adversaires (18-36).

« C’était une performance absolument ignoble en termes de défense et de basket immature… Et tout au long du match. Il n’y a donc pas eu de dérapage au fil du match. C’était là depuis le début. C’est ce qui arrive quand on aborde ce genre de match comme ça », peut ainsi s’emporter Chris Finch à l’issue de la rencontre.

Il ajoute : « Il arrive souvent que, simplement parce que tu marques deux, trois ou quatre points d’affilée, ou des paniers d’affilée… On va évidemment chercher à alimenter la main chaude, mais à un moment donné, on doit en revenir au fait de faire le bon choix. »

Des mots qui semblent directement adressés à son intérieur, limité à seulement 4 points avec 2/10 aux tirs dans le dernier quart-temps. Un ratio qui contraste avec son niveau d’adresse exceptionnel jusque-là : 58 points à 19/25 au tir sur les trois premiers quart-temps de la rencontre !

Les Wolves ont eu ce qu’ils « méritent »

« C’est vrai et je crois qu’à la fin du match, on doit trouver un moyen d’être matures et finir le boulot. C’est quelque chose qu’on a très bien fait tout au long de l’année. […] Il y a eu des moments où on a montré un peu d’immaturité, un manque de discipline mais en ayant 12 ou 14 points d’avance, ça me paraissait bon par rapport à la façon dont le match allait se terminer », rapporte l’intéressé qui n’a pas pris que des bons tirs dans le final.

Également coupable d’une erreur de communication avec Kyle Anderson sur un « pick-and-roll », amenant à un lay-up non-contesté de Miles Bridges, il estime que « le fait de passer une soirée comme celle-ci dans une défaite n’est pas très réjouissant ni historique. […] Il n’y a pas de victoire morale. C’était cool de dire ça quand on en était à 15 victoires pour 30 défaites. Mais quand on est le numéro un à l’Ouest, l’une des meilleures équipes NBA, c’est fini l’époque des victoires morales. Il s’agit de gagner, de rester numéro un à l’Ouest, de protéger davantage notre terrain, ce qui est le plus important. »

Sa soirée s’est terminée sur un « drive » impossible, au milieu d’une colonie de frelons, pour lequel il aurait sans doute pu obtenir un coup de sifflet. Mais les arbitres n’ont pas bougé. Tandis que Leaky Black convertissait aux lancers-francs, Karl-Anthony Towns a eu une dernière occasion d’égaliser au buzzer et à 3-points. Trop court…

Au-delà de KAT, Chris Finch en remet une couche estimant qu’il « y a eu beaucoup d’immaturité dans l’ensemble de l’équipe. On a totalement manqué de respect au jeu, à nous-mêmes, et on a eu exactement ce qu’on mérite. »

			Tirs			Rebonds
Joueurs	MJ	Min	Tirs	3pts	LF	Off	Def	Tot	Pd	Bp	Int	Ct	Fte	Pts
Anthony Edwards	79	36.3	44.7	39.5	83.7	0.8	4.9	5.7	4.5	3.2	1.2	0.6	1.9	27.6
Julius Randle	69	32.3	48.5	34.4	80.6	2.1	5.0	7.1	4.7	2.8	0.7	0.2	2.5	18.7
Naz Reid	80	27.5	46.2	37.9	77.6	1.2	4.9	6.0	2.3	1.4	0.7	0.9	2.4	14.2
Jaden Mcdaniels	82	31.9	47.7	33.0	81.3	1.6	4.2	5.7	2.0	1.2	1.3	0.9	2.7	12.2
Rudy Gobert	72	33.2	66.9	0.0	67.4	3.7	7.2	10.9	1.8	1.2	0.8	1.4	2.5	12.0
Donte Divincenzo	62	25.9	42.2	39.7	77.8	0.5	3.2	3.7	3.6	1.6	1.2	0.3	1.8	11.7
Nickeil Alexander-walker	82	25.3	43.8	38.1	78.0	0.7	2.6	3.2	2.7	1.2	0.6	0.4	1.7	9.4
Mike Conley	71	24.7	40.0	41.0	90.0	0.5	2.1	2.6	4.5	1.1	1.1	0.2	1.6	8.2
Rob Dillingham	49	10.5	44.1	33.8	53.3	0.2	0.8	1.0	2.0	1.1	0.4	0.0	0.8	4.5
Terrence Shannon, Jr.	32	10.6	48.2	35.5	81.0	0.3	1.2	1.5	1.0	0.5	0.2	0.2	0.8	4.3
Jaylen Clark	40	13.1	46.7	43.1	78.4	0.7	0.7	1.3	0.7	0.2	0.9	0.1	1.5	4.1
Luka Garza	39	5.6	49.5	27.8	68.6	0.8	0.6	1.4	0.3	0.3	0.2	0.1	0.7	3.5
Josh Minott	46	6.0	48.9	32.6	89.5	0.3	0.8	1.0	0.4	0.2	0.3	0.3	0.7	2.6
Leonard Miller	13	2.4	40.0	0.0	100.0	0.2	0.6	0.8	0.0	0.2	0.2	0.1	0.2	1.5
Bones Hyland	4	4.2	66.7	50.0	0.0	0.0	0.3	0.3	1.0	0.3	0.0	0.0	0.8	1.3
Joe Ingles	19	6.0	26.1	20.0	0.0	0.1	0.5	0.6	1.2	0.5	0.1	0.0	0.6	0.8
P.j. Dozier	9	3.9	66.7	66.7	16.7	0.1	0.4	0.6	0.6	0.1	0.1	0.0	0.3	0.8
Daishen Nix	3	4.4	0.0	0.0	50.0	0.0	1.3	1.3	1.0	1.3	0.0	0.0	0.3	0.3
Tristen Newton	3	2.7	0.0	0.0	0.0	0.7	0.7	1.3	0.3	0.3	0.3	0.0	0.7	0.0
Jesse Edwards	2	2.3	0.0	0.0	0.0	0.0	0.0	0.0	0.5	0.0	0.0	0.0	1.0	0.0