De retour, Draymond Green réclame de la « fierté » aux Warriors

Affronter des Grizzlies qui ont plus de joueurs à l’infirmerie qu’en tenue semblait être le retour idéal pour Draymond Green, après sa suspension. Sauf que les Warriors sont tombés dans le piège des jeunes de Taylor Jenkins, qui n’avaient rien à perdre et ont battu Golden State dans l’intensité…

« C’était sympa d’être de retour sur le terrain » assure l’ailier fort, auteur de 7 points, 7 rebonds et 4 passes en 23 minutes en sortie de banc. « Pouvoir jouer au basket, c’est toujours amusant. C’était un peu bizarre de sortir du tunnel pour aller shooter et faire ma routine d’avant-match. Mais après, tout s’est mis en place. »

Sur le plan collectif, tout est pourtant loin d’être en place pour les Warriors, qui continuent de glisser (12e à l’Ouest avec 18 victoires pour 22 défaites). Pour Steve Kerr, le plan des Grizzlies était pourtant simple, « shooter autant de 3-points que possible et courir », et les fautes de Golden State ont plombé son équipe.

La défense commence sur le plan individuel

Les joueurs de Memphis ont ainsi shooté 40 lancers-francs (32 réussites), contre seulement 10 (9 réussites) pour Golden State. C’est le deuxième plus gros différentiel de l’ère Steve Kerr dans la Baie…

« Le plan défensif s’écroule quand il n’y a pas de fierté » explique ainsi Draymond Green. « Il faut montrer de la fierté, pour tenir son joueur, pour vouloir l’empêcher de marquer. Mais nos contestations étaient trop molles, nos rotations trop lentes. Il n’y avait juste aucune fierté. Tant que tout le monde n’affichera pas cette fierté et ne voudra pas arrêter le gars qui est en face, nous serons mauvais. »

En l’absence de Draymond Green, mais aussi de Chris Paul, Steve Kerr avait expliqué que l’équipe ne parlait pas assez, et que sa défense souffrait de ce manque de communication. L’ailier fort ne le conteste pas, mais il répète que la base d’une bonne défense repose sur des individualités qui font déjà leur travail.

« Les individus forment l’équipe. Notre défense individuelle est nulle, donc notre défense collective est nulle », résume-t-il. « Si nous avons des gars qui affichent leur fierté et qui défendent, alors on peut trouver des solutions. Si les gars n’affichent aucune fierté en défense, alors il n’y a pas de solutions possibles. C’est très simple. »