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« Joueur unique », Bilal Coulibaly signe un début de saison remarqué

NBA – Remplaçant, Bilal Coulibaly connaît des premiers pas en NBA prometteurs. Suffisant pour faire les Jeux olympiques de Paris 2024 avec les Bleus ?

Bilal CoulibalyBilal Coulibaly, un rookie lambda, vraiment ? Le sourire jusqu’aux oreilles, avec son petit air malicieux, voilà qu’il improvise un concours de shoots à 3-points avant d’affronter les Sixers, lundi. Dans le corner juste devant le banc des Wizards, l’ancien ailier des Mets 92 (2m03, sans chaussures !) défie coup sur coup Jordan Poole et Eugene Omoruyi.

« Ce n’est pas que du basket, j’ai une vraie relation humaine avec eux », souligne-il, soigneusement vêtu d’un sweat rose avec des baskets blanches, dans le vestiaire après la défaite des siens (128-146). Entre session shopping à Miami avec ses coéquipiers et repas d’équipe improvisés, le natif de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) a parfaitement trouvé sa place dans sa nouvelle franchise.

Surnommé « Baby Giannis »

Sur le terrain, aussi, Bilal Coulibaly, surnommé « BC » ou « Baby Giannis » en raison de ses qualités physiques, montre de belles dispositions. Devenu le plus jeune titulaire de l’histoire des Wizards lors de la défaite contre Boston (107-126), le 30 octobre dernier, il impressionne par sa maturité et son audace.

« Son approche du jeu n’est pas celle d’un joueur de 19 ans » explique Wes Unseld Jr. juste avant d’affronter Philadelphie en début de semaine. « Il est différent des autres. J’aime beaucoup ce qu’il fait en ce moment : pour un rookie, c’est prometteur. Il est capable de jouer avec beaucoup de sang froid, il est stable émotionnellement. C’est vraiment un joueur unique. »

« Prouver que je suis mature »

Des mots que le principal intéressé a bien évidemment appréciés. « Ça me fait plaisir qu’il le reconnaisse » souligne-t-il alors que Jordan Poole, encore lui, tente gentiment de le déstabiliser lors de notre échange. « J’essaye de prouver que je suis mature. J’entends beaucoup de personnes parler de mon âge mais ça ne reflète pas forcément mon jeu. »

Présenté comme un bon playmaker, l’ancien joueur de Courbevoie, toujours en Hauts-de-Seine, est avant tout utilisé comme un joker défensif en sortie de banc. « Je peux quasiment défendre sur tous les postes, sauf sur les 5 car je dois encore prendre un peu de masse », soulignait celui qui voulait initialement prendre 6 kg cette saison.  « Mais on m’a dit d’aller doucement car j’allais continuer de grandir. »

Grandir, encore, aller vite, c’est un peu ce que fait Bilal Coulibaly depuis plusieurs mois. Drafté à la 7e place par les Pacers avant d’être envoyé dans la foulée aux Wizards, il a pour habitude d’arriver là où il n’était pas forcément attendu. L’an dernier, déjà, il a commencé la saison avec les Espoirs avant de devenir indispensable à Boulogne-Levallois, finaliste du dernier championnat de France.

Qu’en pense Vincent Collet ? « Encourageant et très positif »

Bis repetita en fin de saison avec Paris 2024 ? « Même si je suis vraiment concentré sur ma saison avec Washington, je pense énormément aux JO. Dans ma tête, c’est en deuxième (derrière sa saison NBA) », glisse-il humblement, convaincu qu’il peut apporter son énergie à un groupe France décevant lors du dernier Mondial.

Qu’en dit Vincent Collet, le sélectionneur de l’équipe de France et son ancien coach aux Mets 92 ? Pas grand chose, si ce n’est la confirmation que « rien n’est impossible ». « Bilal a des qualités indéniables qui peuvent être utiles à l’équipe de France, reprend le technicien normand, joint par téléphone ce mercredi soir. Il fait partie d’un large éventail de joueurs qui sont sous les radars. » Il a même pu échanger avec Boris Diaw, le GM des Bleus, de passage à Atlanta au début du mois.

Auteur de son match le plus abouti en Pensylvanie (10 points en 19 minutes), Bilal Coulibaly semble peu à peu monter en puissance. Timide dans ses prises de risque sur les premiers matchs et toujours dans une phase d’observation, il prend peu à peu ses repères et passe beaucoup de temps sur le terrain (19 minutes de moyenne). « Ce n’est pas négligeable », insiste Vincent Collet  qui juge son début de saison « encourageant et très positif ».  « Il a de vraies minutes même si parfois, comme lors du dernier match, il joue lorsque la rencontre est pliée. Mais il est systématiquement utilisé et c’est très intéressant. » Bilal Coulibaly, un rookie lambda, vraiment ? Pas si sûr…

De notre envoyé spécial à Philadelphie (Pennsylvanie)

 

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