Les Wolves veulent davantage « structurer » leur attaque

Avec un joueur comme Anthony Edwards dans ses rangs, la franchise du Minnesota pourrait être tentée de jouer à fond la carte de la vitesse. Mais les Wolves, déjà dans le Top 10 des équipes les plus dangereuses en transition la saison passée, veulent être prudents.

Constatant que son équipe ne présentait que la 23e meilleure efficacité offensive de la ligue (114 points en moyenne sur 100 possessions), Chris Finch a repensé son approche en voulant y injecter plus de structure.

« (Le fait de structurer) peut ralentir un peu, mais nous ne sommes pas l’équipe la plus rapide du monde. Cela peut nuire à la créativité, mais rien ne sera trop élaboré. Il suffit de mettre en place une structure de départ. On a des problèmes lorsqu’on n’a pas une bonne structure de jeu pour démarrer une attaque », estime le coach des Wolves qui, en plus de la vitesse de sa nouvelle figure de proue, a bien sûr l’option du jeu placé pour servir sa paire intérieure, Karl-Anthony Towns et Rudy Gobert.

« On veut jouer vite, se lancer et courir, mais l’autre chose qu’on dit est qu’il ne faut pas se tuer à courir. C’est un peu comme une course structurée où l’on dit : ‘Voici vos positions et voici ce qu’on fait’. C’est un peu bizarre. C’est presque comme des paramètres avec de la liberté. Il s’agit d’essayer de trouver le juste milieu, c’est-à-dire de ne pas être une équipe qui court, qui court, qui court, mais qui ne veut pas non plus être une équipe qui se freine », développe son assistant Micah Nori.

Pour trouver le bon tempo, les joueurs du Minnesota s’appuieront donc sur les qualités de gestionnaire de Mike Conley. Celui-ci considère que « la structure peut parfois être une contrainte, mais elle est nécessaire dans certains scénarios. Si certains joueurs ont tendance à se montrer un peu débridés ballon en main, il est bon d’avoir une certaine structure pour dire : ‘Hé, toi et toi, faites ça’. »

Et d’éviter ainsi des pertes de balle potentielles. L’an dernier, avec 15 ballons perdus, les Wolves étaient l’une des équipes les plus gaspilleuses de la ligue.

Instaurer des principes de base permet aussi de fluidifier la prise de décision. Mike Conley dit avoir évolué dans des formations où il fallait se référer au coach avant chaque action : « On le regardait pour savoir ce qu’il fallait faire. Quand vous avez un bon général sur le parquet, vous n’avez pas besoin de ça. »

Chris Finch est ainsi persuadé de l’intérêt de fixer un cap à ses joueurs : « Ces structures de base vont nous aider. »