Anthony Edwards, symbole du retard à l’allumage américain

Après cinq minutes de jeu, le public de Mall of Asia Arena n’en croyait pas ses yeux. Les Etats-Unis étaient menés 14-4 par la Nouvelle-Zélande et les coéquipiers d’Anthony Edwards en étaient déjà à quatre balles perdues avec un affreux 2 sur 9 aux tirs. L’arrière des Wolves était le pire d’entre eux avec déjà trois balles perdues, dont un marcher sur la première action !

« Personnellement, la balle me glissait simplement des mains, et je ne sais pas pourquoi » sourit Anthony Edwards, qui explique qu’il a peut-être mis « trop de lotion » sur ses mains avant de débuter la rencontre. « Le premier match, c’est l’occasion de se défouler. De s’habituer au terrain. De s’habituer au ballon. On a trouvé la solution en deuxième mi-temps, et ça devrait aller maintenant ».

Dès le deuxième quart-temps, Anthony Edwards a corrigé le tir avec 8 de ses 14 points pour permettre aux Américains d’atteindre la pause avec une avance de neuf points (45-36).

« Je ne m’inquiétais pas vraiment de cette entame poussive. J’essayais de trouver un moyen d’en faire davantage. Cela n’avait pas vraiment d’importance pour moi. Tant que nous gagnons, je m’en fiche un peu ».

Pour Steve Kerr, ce début de match raté est un mal pour un bien, et il a apprécié la réaction de ses joueurs, finalement vainqueurs 99-72 des Kiwis.

« C’était une très bonne expérience pour nous », assure le coach de Team USA. « Les Néo-Zélandais ont été très bons. Ils ont été très physiques tout de suite, puis ils ont pris le dessus sur nous, et on se doit d’en prendre conscience parce que c’est comme ça que ces matches vont se dérouler. Mais j’ai aimé la façon avec laquelle nous avons réagi et nous sentons que sur 40 minutes, nous pouvons épuiser les équipes. »