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Le MVP de la nuit | Stephen Curry, tout simplement légendaire

NBA – Stephen Curry est devenu le premier joueur de l’histoire a marqué 50 points dans un Game 7, qui plus est à l’extérieur.

Dos au mur, Stephen Curry répond toujours présent. C’était le cas en 2013 lors des ses premiers playoffs. C’est toujours le cas en 2023, lors de ce premier tour. Ajoutez à cela le défi d’aller chercher un match capital à l’extérieur et il se transforme en extraterrestre.

La performance de ce Game 7 est similaire en bien des points à celles de juin dernier au TD Garden de Boston. 43 points lors du Game 4 et 34 lors du Game 6. À Sacramento, il a fait encore mieux : 50 points à 20/38 aux tirs, 7 shoots à 3-points, 1 seul ballon perdu !

Le premier joueur à inscrire 50 points dans un Game 7

Le vert était devenu violet mais les réactions des fans des deux franchises face aux festivals de Stephen Curry étaient similaires. La frustration en premier, l’admiration rapidement derrière. Comment réagir autrement ?

« Steph (Curry) adore jouer dans un environnement hostile, » confirme Steve Kerr après la rencontre. « Gagner à l’extérieur en playoffs, c’est la meilleure sensation possible. Une fois la déception de la défaite lors du Game 6 évacuée, il s’est tout de suite concentré sur l’opportunité que représentait ce Game 7. Et il a répondu en devenant le premier joueur de l’histoire à marquer 50 points dans un Game 7. C’est incroyable. »

Après Houston, Boston, Cleveland, Stephen Curry est donc venu accrocher Sacramento à son tableau de chasse. Le staff des Kings, qui compte plusieurs anciens Warriors dans ces rangs en commençant par Mike Brown, n’a rien pu faire pour le ralentir. La star des Warriors a fini la série à 33.7 points de moyenne, à 49% de réussite aux tirs.

Il a gardé le meilleur pour la fin sur le parquet du Golden 1 Center, avec De’Aaron Fox, le « Clutch Player » de l’année, aux premières loges et pourtant tellement impuissant (5/19 aux tirs, 5 ballons perdus). Après une première mi-temps à 20 points, dont plusieurs tirs de loin pour immiscer la peur dans l’esprit des fans locaux et permettre aux Warriors de rester au contact malgré la maladresse de Klay Thompson et de Jordan Poole, il a enfoncé le clou avec 30 points en deuxième mi-temps !

« Dès le début du match, vous pouviez voir qu’il n’allait pas nous laisser perdre ce match, » explique Kevon Looney, lui aussi exceptionnel dans ce match.

« Faire ça pendant une décennie, c’est incroyable »

Après le Game 6, Stephen Curry était visiblement frustré. Frustré par la performance de son équipe mais aussi par les insinuations qu’il commençait à fatiguer face aux jeunes jambes des Kings. Sa réponse a été cinglante et après avoir perdu le Game 6 à domicile de 19 points, les Warriors ont rendu aux Kings la monnaie de leur pièce, gagnant sur leur parquet de 20 points.

« Il a contrôlé le tempo du match du début à la fin. Et faire ce qu’il a fait en ne perdant qu’un seul ballon, c’est énorme » décrit Draymond Green. « Quand il est concentré à 200% comme aujourd’hui, il n’y a pas beaucoup de défense qui peuvent le ralentir. »

À l’inverse de ce qu’il avait montré à Boston, il n’a pas autant invectivé la foule. Il était concentré sur son chef d’œuvre avant de le terminer d’un lay-up puis de laisser exploser sa rage de vaincre avant de rejoindre le banc avec un ticket pour le deuxième tour en poche.

« Faire ça pendant une décennie, c’est incroyable, » rappelle Steve Kerr. « L’énergie qu’il faut dépenser pour repousser vos nouveaux challengers année après année. Vous devez vous préparer, vous devez gagner des grands matchs, année après année… pendant une décennie. C’est vraiment incroyable à voir. »

Propos recueillis à Sacramento.

Stephen Curry Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2009-10 GOS 80 36 46.2 43.7 88.5 0.6 3.9 4.5 5.9 3.1 1.9 3.0 0.2 17.5
2010-11 GOS 74 34 48.0 44.2 93.4 0.7 3.2 3.9 5.8 3.1 1.5 3.1 0.3 18.6
2011-12 GOS 26 28 49.0 45.5 80.9 0.6 2.8 3.4 5.3 2.4 1.5 2.5 0.3 14.7
2012-13 GOS 78 38 45.1 45.3 90.0 0.8 3.3 4.0 6.9 2.5 1.6 3.1 0.2 22.9
2013-14 GOS 78 37 47.1 42.4 88.5 0.6 3.7 4.3 8.5 2.5 1.6 3.8 0.2 24.0
2014-15 GOS 80 33 48.7 44.3 91.4 0.7 3.6 4.3 7.7 2.0 2.0 3.1 0.2 23.8
2015-16 GOS 79 34 50.4 45.4 90.8 0.9 4.6 5.4 6.7 2.0 2.1 3.3 0.2 30.1
2016-17 GOS 79 33 46.8 41.1 89.8 0.8 3.7 4.5 6.6 2.3 1.8 3.0 0.2 25.3
2017-18 GOS 51 32 49.5 42.3 92.1 0.7 4.4 5.1 6.1 2.2 1.6 3.0 0.2 26.4
2018-19 GOS 69 34 47.2 43.7 91.6 0.7 4.7 5.3 5.2 2.4 1.3 2.8 0.4 27.3
2019-20 GOS 5 28 40.2 24.5 100.0 0.8 4.4 5.2 6.6 2.2 1.0 3.2 0.4 20.8
2020-21 GOS 63 34 48.2 42.1 91.6 0.5 5.0 5.5 5.8 1.9 1.2 3.4 0.1 32.0
2021-22 GOS 64 35 43.7 38.0 92.3 0.5 4.7 5.2 6.3 2.0 1.3 3.2 0.4 25.5
2022-23 GOS 56 35 49.3 42.7 91.5 0.7 5.4 6.1 6.3 2.1 0.9 3.2 0.4 29.4
2023-24 GOS 74 33 45.0 40.8 92.3 0.5 4.0 4.5 5.1 1.6 0.7 2.8 0.4 26.4
2024-25 GOS 70 32 44.8 39.7 93.3 0.6 3.9 4.4 6.0 1.4 1.1 2.9 0.4 24.5

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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