Matchs
NBA hier
Matchs
hier
DET113
NYK116
LAC111
DEN105
Pariez en ligne avec Unibet
  • GOL1.46HOU2.72Pariez
  • DEN1.93LA 1.84Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Preview Play-in | Minnesota (8) — Oklahoma City (10)

NBA – Parmi les sensations de la saison, le Thunder est à une victoire de se qualifier pour les playoffs ! Encore faut-il aller gagner chez les Wolves, sous pression et dans une mauvaise passe, mais plus expérimentés et solides sous les panneaux.

Sur le papier, la logique a été respectée pour les Wolves, dominés par les Lakers dans le match pour la 7e place. En revanche, le Thunder s’est permis de surprendre (une nouvelle fois) car, à l’image des Bulls à l’Est, il a remporté son premier match de play-in, à l’extérieur, pour s’en offrir un deuxième et tenter de chiper la 8e place de l’Ouest, loin de ses terres.

Pour Minnesota, un échec ferait grand bruit, avec pas moins de quatre All-Stars (Karl-Anthony Towns, Anthony Edwards, Rudy Gobert, Mike Conley) dans son cinq majeur et un avenir en partie sacrifié pour atteindre au minimum les playoffs et s’installer comme un cador de sa conférence. Sauf que la mayonnaise n’a pas pu prendre, faute de vécu et de complémentarité, ce qui laisse Minny avec une dernière chance de sauver sa saison.

Pour Oklahoma City, la situation est différente, puisque les joueurs n’ont rien à perdre. Initialement appelés à prendre part à la course au « tanking », les coéquipiers de Shai Gilgeous-Alexander ont rapidement démontré qu’ils n’étaient plus là pour faire de la figuration, mais bien pour gagner dès maintenant. La mission s’annonce relevée, mais pas impossible pour autant, car personne ne semble animé par quelconque forme de pression.

En cas de victoire, il faudra en tout cas se préparer à enchaîner très vite, à partir de dimanche soir, et ce face à la meilleure équipe de l’Ouest : Denver.

PRÉSENTATION DES WOLVES

Les titulaires : M. Conley, A. Edwards, K. Anderson, K. Towns, R. Gobert
Les remplaçants : J. McLaughlin, A. Rivers, N. Alexander-Walker, J. Nowell, W. Moore Jr, T. Prince, J. Minott, N. Knight
Les absents : Jad. McDaniels, N. Reid
Le coach : C. Finch

Toujours sans Jaden McDaniels, blessé, mais peut-être Rudy Gobert, de retour de suspension, les Wolves retrouvent de la présence au niveau de leur « frontcourt » et ce ne sera pas de trop pour appuyer là où se situe la principale faiblesse du Thunder. Ils doivent toutefois espérer que Karl-Anthony Towns et Anthony Edwards réussissent à se coordonner pour exceller en même temps, ce qui n’est pas finalement pas si fréquent que ça. Or, si les « role players » de Chris Finch ne sont pas au rendez-vous, c’est aux deux leaders offensifs de tirer, ensemble, Minnesota vers le haut. En impliquant, si possible, le duo Conley/Gobert…

Le point fort

L’efficacité à 3-points. On l’a vu durant trois quarts-temps face aux Lakers : Karl-Anthony Towns, Anthony Edwards, Mike Conley, Kyle Anderson, Taurean Prince ou encore Nickeil Alexander-Walker sont tous capables de dégainer efficacement de loin (minimum 36% de réussite derrière l’arc chacun, en minimum 2 tentatives par rencontre). Il n’est donc guère surprenant de voir les Wolves dans le Top 2 des équipes les plus adroites à 3-points depuis le All-Star Break (39%). Mais avec Rudy Gobert, le jeu de Minnesota devra cependant pencher vers l’intérieur pour faire exploser OKC, adepte du « small ball ».

Le point faible

Des relâchements trop fréquents. Cela s’est une nouvelle fois confirmé à Los Angeles : les Wolves ont de vraies difficultés à conserver un avantage, car ils ont concédé leur… 19e défaite de la saison après avoir mené de 10 points ou plus lors de cette même partie. Capables du meilleur comme du pire, et pas spécialement à l’aise dans le costume des favoris, les hommes de Chris Finch sont donc des habitués des montagnes russes et du craquage mental. Gare à ne pas tout perdre contre une équipe du Thunder qui, elle, n’est jamais plus dangereuse que quand elle se dresse en outsider, sans pression sur les épaules…

PRÉSENTATION DU THUNDER

Les titulaires : S. Gilgeous-Alexander, L. Dort, Jal. Williams, J. Giddey, Jay. Williams
Les remplaçants : Tr. Mann, I. Joe, A. Wiggins, L. Waters III, O. Dieng, A. Pokusevski, J. Robinson-Earl, D. Saric
Les absents : C. Holmgren, K. Williams
Le coach : M. Daigneault

Équipe la plus jeune de l’histoire, avec une moyenne d’âge de seulement 22 ans, le Thunder surprend tout son monde depuis des mois avec Mark Daigneault aux manettes, alors que l’on pouvait s’attendre à une saison dans les tréfonds de la conférence Ouest. Sous l’impulsion d’un génial Shai Gilgeous-Alexander, entouré par de valeureux soldats comme le créatif Josh Giddey, le (très mature) rookie Jalen Williams ou le pitbull Luguentz Dort, le All-Star canadien fait la pluie et le beau temps d’OKC depuis le début de la campagne. Colmatant au maximum les faiblesses de l’équipe (secteur intérieur fragile, shoot extérieur, apport du banc irrégulier…).

Le point fort

Une cohésion sans faille. On a parfois tendance à croire que cette équipe du Thunder ressemble à une joyeuse bande NCAA, tant la bonne humeur semble prévaloir sur le reste dans ce groupe où les vétérans se font rares. Dans le sillage de leur leader, Shai Gilgeous-Alexander, les joueurs d’OKC avancent ainsi tous ensemble dans la même direction et, sans la moindre pression sur les épaules, ils donnent l’impression de pouvoir renverser des montagnes. Désormais, les hommes de Mark Daigneault n’ont plus rien à perdre et ce qui doit leur arriver ne peut être considéré que comme du bonus. Alors, forcément, cela libère mentalement…

Le point faible

Un secteur intérieur faiblard. En attendant les débuts de Chet Holmgren, le Thunder est obligé de jongler comme il le peut dans la raquette et, cette saison, ce sont Jaylin Williams, Jeremiah Robinson-Earl, Mike Muscala, Aleksej Pokusevski et Dario Saric qui se sont relayés au poste 5. Que des ailiers-forts de formation. Face à Karl-Anthony Towns et Rudy Gobert, le « small ball » à outrance pratiqué par Mark Daigneault pourrait donc atteindre ses limites, à condition que les Wolves n’imitent pas les Pelicans en oubliant leurs pivots, car le rookie Williams et Saric ou Robinson-Earl risquent vite d’être en souffrance.

LA CLÉ DU MATCH

La bataille du rythme. Avec le retour de Rudy Gobert aux côtés de Karl-Anthony Towns, et même sans Naz Reid, on peut s’attendre à ce que les Wolves pilonnent la peinture pour prendre un sérieux ascendant dans cette partie. Au regard des intérieurs légers et/ou de petite taille qui se présenteront face à eux, les hommes de Chris Finch ont tout intérêt à matraquer près du cercle, pour faire prendre des fautes et couper le rythme de cette équipe d’OKC qui aime tant courir. Si Minnesota limite les balles perdues et casse le tempo, le Thunder aura sans doute du mal à suivre la cadence, avec ses limites à 3-points.

SAISON RÉGULIÈRE

Minnesota 3-1

19 octobre : Minnesota – Oklahoma City (115-108)
23 octobre : Oklahoma City – Minnesota (106-116)
3 décembre : Minnesota – Oklahoma City (128-135)
16 décembre : Oklahoma City – Minnesota (110-112)

VERDICT

Minnesota, à l’usure et à l’expérience, grâce à une vraie domination intérieure, pour rejoindre Denver au premier tour et tenter de s’offrir le scalp de la bande de Nikola Jokic.

HORAIRE

À 03h30, dans la nuit de vendredi à samedi.


Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités