La grosse galère des Blazers pour se rendre à Sacramento

Pour un vol direct entre Portland et Sacramento, il faut compter environ 1h30. Sauf en cas de conditions météorologiques défavorables bien sûr. Attendus sur le parquet des Kings hier, les Blazers, coincés au cœur d’une violente tempête de neige, en ont fait l’expérience cette semaine.

Selon Chris Haynes, les hommes de Chauncey Billups sont arrivés à l’aéroport de Portland peu avant 3 heures de l’après-midi, mercredi, pour s’envoler vers la Californie. Au lieu de cela, ils sont restés… près de sept heures dans l’avion sans pouvoir décoller. Suffisamment de temps pour que Damian Lillard travaille un nouveau morceau de rap, chanté au milieu de ses coéquipiers.

Leur vol initial annulé à cause de la neige, les Blazers ont dû rentrer chez eux dans la soirée. En raison de cette météo et du trafic, certains d’entre eux ont dû faire jusqu’à deux heures de trajet pour regagner leur domicile. Retour à l’aéroport le jeudi matin, pour un départ prévu à 9 heures, mais à nouveau repoussé au début d’après-midi.

Résultat : ils sont arrivés sur place seulement quelques heures avant le début de la rencontre. Alors que, on le rappelle, la ligue n’autorise généralement pas les équipes à voyager le jour d’un match. En temps normal, une équipe en déplacement effectue le trajet un jour ou deux jours avant la rencontre – ou la nuit en cas de ‘back-to-back’ – même s’il arrive que des exceptions soient faites.

C’est dans ce contexte rare que la franchise a préféré mettre au repos Damian Lillard et Jerami Grant, faisant quasiment une croix sur la rencontre car Anfernee Simons et Jusuf Nurkic étaient également absents.

« C’est dingue parce que j’ai toujours pensé que, que ce soit en tant que joueur ou en tant qu’entraîneur, tout ce qui se passe à l’extérieur, une fois que le match commence, tu l’oublies. Quand le match a démarré, personne n’a pensé au fait d’avoir été dans cet avion hier. Ou au fait de conduire cinq heures pour rentrer à la maison. Personne ne pense à ça », juge Chauncey Billups, après la rencontre perdue par le reste de son équipe.

Le coach considère que son équipe a montré un visage combatif malgré ces circonstances et qu’il n’ira pas chercher « d’excuses » parce que « Mère Nature » s’est manifestée.