Lancée par la NBA, la « Rivals Week » colle aussi au championnat universitaire, et la nuit dernière, dans une ambiance électrique sur le parquet des Trojans, le deuxième round entre USC et UCLA, comme le premier à Westwood, a tenu toutes ses promesses.
Vainqueurs à l’arraché de la première confrontation sur leur parquet plus tôt dans la saison (un comeback conclu dans le « money-time » après avoir accusé 18 points de retard), les Bruins étaient les mieux partis dans cette rencontre, quand ils rejoignaient les vestiaires à la pause avec 12 points d’avance (37-25), derrière un duo Tyger Campbell – Jaime Jaquez Jr. insaisissable et une défense de fer.
Mais un match dure deux mi-temps, et c’est dans la deuxième que l’essentiel de la rencontre s’est joué. Certainement secoués par une gueulante de leur coach Andy Enfield, les Trojans sont en effet revenus pied au plancher après la pause, trouvant enfin du rythme en attaque pour pondre une deuxième mi-temps supersonique : 52-27, et notamment un cinglant 27-6 pour distancer tranquillement leurs adversaires !
Symbole de ce réveil fulgurant au retour des vestiaires, le meneur Boogie Ellis a inscrit 27 de ses 31 points en seconde période, écœurant les Bruins par son qualités de scoreur.
« Il n’était pas question de paniquer [après la première mi-temps]. Nous voulions revenir avec de meilleures intentions, pour les prendre à la gorge en deuxième mi-temps. C’est une bonne victoire pour nous, mais nous avons encore du boulot. » déclarait-il d’ailleurs après le match, alors que Jaime Jaquez Jr. regrettait un manque d’envie en défense des Bruins sur le meneur de USC. « On l’a laissé prendre les tirs qu’il apprécie, et il a trouvé son rythme avec confort. »
Les 31 points de Boogie Ellis
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