NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
DET
NYK1:30
LAC
DEN4:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • DET1.82NEW2Pariez
  • LA 1.37DEN3.15Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Tyrone Hill, l’anti-All Star

Né le 19 mars 1968, l’ancien intérieur des Cavaliers était un homme de l’ombre, un spécialiste du sale boulot, mais ça ne l’a pas empêché de devenir All-Star et de jouer les Finals avec Allen Iverson.

Hill. Le nom est à la mode en NBA en cette année 1994-95. Grant est le rookie prodige des Pistons. On ne parle que de lui depuis qu’il a explosé le compteur des votes pour le All-Star Game de Phoenix. Tyrone, son homonyme, ne jouit pas tout à fait de la même popularité. Son parcours est même carrément aux antipodes de celui de la star de Detroit.

Seulement voilà, ils sont deux Hill à figurer dans l’équipe de l’Eastern Conference sur le parquet de l’America West Arena. A avoir droit à leur part du gâteau parmi les Etoiles. « Hill est l’un des nôtres », pourraient chanter les rebondeurs en levant le coude à la santé de Tyrone.

Le natif de Cincinnati, qui obtient 6 minutes de temps de jeu (2 pts, 4 rbds), n’aime pas s’étendre sur sa gloire naissante. D’où il vient, il connaît trop le prix à payer pour se réjouir ou se vanter d’une telle reconnaissance. Modeste et discret, il avait interpellé Mike Fratello, son coach chez les Cavaliers : à l’automne 1994, il demanda que son nom soit retiré des candidats au All-Star Game. « Je lui ai dit que cela pouvait troubler ma concentration. Et puis je n’avais pas envie que mes coéquipiers me regardent différemment », se souvient Hill.

Message reçu : il a beau être le deuxième rebondeur de la Ligue, les votes du public vont en priorité aux vedettes. Penny Hardaway. Reggie Miller. Grant, son homonyme. Scottie Pippen. Le Shaq. Mais Hill ne peut éviter d’être choisi par les coaches de la Conférence Est en compagnie de Patrick Ewing, Alonzo Mourning, Larry Johnson, Vin Baker, Joe Dumars et Dana Barros.

A Phoenix et à 26 ans, Tyrone participe (presque contraint…) à son premier All-Star Game en cinq ans de NBA. Il tourne alors à 14.2 points et 11.6 prises (13.8 et 10.9 en fin de saison). Il capte plus de rebonds que des géants comme Hakeem Olajuwon, David Robinson, Patrick Ewing et Shaquille O’Neal.

Parti pour effectuer une honnête carrière de remplaçant, Tyrone a sauté sur l’occasion que lui offraient, dans l’Ohio, les blessures conjuguées de Brad Daugherty et Gerald Wilkins et la retraite de Larry Nance. « Tyrone a vraiment exploité ses qualités comme il le fallait », commente Mark Price, le meneur de Cleveland, All-Star les trois années précédentes ainsi qu’en 1989. « C’est un super rebondeur. Il développe quelques mouvements parfaits dans la raquette. A Golden State, il n’était pas respecté à sa juste valeur. »

Premier à table comme au rebond

L’une des qualités de ce power forward de 2,06 m et 109 kg au physique assez sec est de connaître parfaitement ses limites. Il sait qu’il ne sera jamais un grand shooteur extérieur et ne s’amuse donc pas à arroser à plus de 3 m du cercle. Il préfère travailler sans ballon et se démarquer pour inscrire des paniers faciles.

Durant la saison 1993-94, le n°32 des Cavaliers fut le deuxième intérieur le plus rentable de la Ligue dans les airs avec 16.8 rebonds sur 48 minutes. Son surnom, « L’assassin silencieux », résume bien le personnage. Hill a développé sa ténacité autour de la table familiale. Il a huit frères. C’est le troisième des treize enfants d’Eddie et Eunice. « Il fallait être à table à l’heure et se battre pour avoir sa miche de pain et son bol de soupe. Sinon, on n’avait rien à manger… C’est pareil au rebond. Il faut être là le premier. Sinon, tu ne vois pas le ballon. »

Au football, le Français Just Fontaine, meilleur buteur de la Coupe du monde 1958 en Suède (13 réalisations), disait la même chose. Sur un centre ou un corner, montez au premier poteau. « Premier poteau, premier servi ! »

Hill naît à Cincinnati en mars 1968 et grandit à Evanston. Petit, Tyrone n’avait peur de rien. Il lançait des cailloux sur les voitures et dans les fenêtres. Il volait tout ce qu’il pouvait. Il dérobait des bonbons qu’il revendait à l’école. Il ne foutait rien en classe. Il était plein d’énergie mais incapable de se concentrer.

Tyrone réalise alors qu’il va trop loin. Une nuit, à 1 h 30, quelqu’un balançe des cailloux sur la fenêtre de la chambre de George Jackson, le coach de la Withrow High School, un lycée qui a vu passer Louis Orr et LaSalle Thompson. Le petit voyou, c’est Hill. Il veut figurer dans l’équipe pour démarrer une nouvelle vie. « J’allais le laisser hurler dehors », raconte George Jackson. « Ma femme m’a dit que s’il avait le courage de faire ça, je pouvais au moins aller lui parler. » « Sans ma mère et sans Coach Jackson, je ne serais pas là où je suis aujourd’hui », expliquera Tyrone plus tard.

« Quand Ty est arrivé dans l’équipe, c’était une catastrophe », se souvient George Jackson. « Mais il avait une telle envie de progresser que tout le monde le respectait. » Jackson se montre assez dur. Pour le faire progresser. Il fait courir Tyrone comme un dingue et l’oblige à travailler à l’école. Parfois, il le vire de l’entraînement. Trente minutes plus tard, on les voit rigoler ensemble… « Il y avait beaucoup de frictions mais aussi beaucoup d’amour », assure George Jackson. « Ma femme trouvait que nous formions un vrai couple ! »

Au début de la dernière saison de Hill, la vedette de l’équipe s’en va. Jackson demande à Tyrone d’assurer le relais. « Je ne suis pas assez fort », réplique Ty. « Idiot ! Si tu ne fais pas le con, toi aussi, tu auras ta chance en NBA. »

« L’argent est à l’opposé de ce qu’on m’a appris »

Eté 1986. Hill s’apprête à signer à Xavier, l’une des universités locales, quand d’autres facs le contactent. Certaines lui proposent même une enveloppe… « J’ai dit à Tyrone : « C’est pas mal d’argent… » Il m’a répondu : « J’irai à Xavier. L’argent est à l’opposé de tout ce que vous m’avez appris. » C’est exactement ce que je voulais entendre », se souvient George Jackson.

Chez les Musketeers, où son maillit est aujourd’hui retiré, Hill grandit et devient un peu plus robuste (en NBA, on le pèsera à 113 kg). Il termine sa carrière universitaire, en 1990, en se classant sixième meilleur rebondeur de l’histoire de la NCAA (1 380 prises). C’est aussi le deuxième meilleur marqueur de l’histoire des Musketeers avec 2 003 points. L’ancien petit délinquant est devenu un citoyen modèle.

Il quitte le campus avec son diplôme en poche. Filière : communication. Sa ligne de stats comme senior : 20.2 points, 12.6 rebonds, 58.1% aux tirs. Il figure dans la centaine de joueurs de Division I NCAA à 2 000 points-1 000 rebonds. Meilleur résultat dans la « March Madness » : une défaite 89-102 face à Texas en 1990 dans le Sweet Sixteen.

En juin 1990, Hill est drafté en 11e position par Golden State qui a désespérément besoin de centimètres et de jump. Il passe trois saisons chez les Warriors et progresse autant qu’il le peut dans une équipe qui ne vit que par et pour l’attaque. On lui demande de se décaler au poste 5 qui n’est pas sa position naturelle. Il atteindra les 10.2 rebonds par match dans sa troisième année, à 25 ans, mais ne dépassera pas les 8.6 points. « A Golden State, Don Nelson ne s’occupait guère des grands. Il préférait orienter le jeu vers les arrières. Le style de l’équipe n’était tout simplement pas fait pour moi. »

Le 15 juillet 1993, Hill est transféré à Cleveland contre un premier tour de draft. Le jeu des Cavaliers est peut-être moins funky que celui du « Run TMC ». Mais c’est autrement plus efficace. Et surtout, Tyrone est à l’aise dans cet environnement de cols bleus. Comme lui, Mark Price, Brad Daugherty ou Hot Rod Williams sont des basketteurs durs au mal qui ont gardé le sens des réalités.

« A Cleveland, on n’a pas de joueur qui tourne à 25 points ou 10 passes par match. Mais ici, « collectif » signifie quelque chose. »

Que personne ne le fasse ne signifie pas que personne n’en est capable. Price tourna à 10.4 assists en 1990-91. Et Daugherty dépassa la barre des 21 points de 1990 à 92. La première saison de Tyrone chez les Cavs s’achève sur un sweep de Chicago, pourtant orphelin de Michael Jordan (mais Cleveland joue sans Daugherty, out dès février en raison d’une hernie discale).

Dans une équipe classée 3e de la division Central, Hill s’est affiché pour la première fois à plus de 10 points par match. Il est même tout près d’un double-double de moyenne (10.6 pts, 8.8 rbds). Free-agent, il décide de prolonger son séjour sur les bords du lac Erié. Pour sa deuxième saison dans l’Ohio, chez lui, il devient donc All-Star. Il lui arrive de planter 26 points… « Je ne cherche pas à scorer, je préfère défendre et prendre des rebonds. On me paie pour ça. »

Un nettoyeur de surfaces obscur mais précieux

Le réalisme avant tout. Propulsé sur le devant de la scène par la retraite de Larry Nance et la disparition de Brad Daugherty, qui ne peut tenir sa place en raison de douleurs récurrentes au dos, « L’assassin silencieux » se classe deuxième meilleur scoreur des Cavs (13.8 pts) et meilleur rebondeur (10.9 rbds). Cleveland se maintient dans le Top 8 à l’Est (43-39) mais n’offre que peu de résistance aux Knicks au 1er tour des playoffs 1995 (1-3).

Porté disparu (7.8 pts sur 44 matches) suite à un accident de voiture qui le laisse paralysé et l’éloigne des terrains pendant trois mois, Hill redevient en 1996-97 le nettoyeur de surfaces obscur mais précieux que Cleveland a toujours connu. Soir après soir, il va au charbon (12.9 pts, 9.9 rbds). L’équipe a tourné la page Price-Daugherty. Elle loupe les playoffs mais parvient assez miraculeusement à équilibrer son bilan (42-40) avec un seul joueur au-dessus des 13.4 points de moyenne, le meneur Terrell Brandon (19.5). Quand on sait que derrière Hill, le meilleur intérieur des Cavs, Vitaly Potapenko, tourne à 5.8 points, on comprend toute l’importance du travailleur de l’ombre et spécialiste des basses œuvres qu’est le n°32.

Il n’y aura plus de convocations pour le Match des Etoiles. Terrell Brandon est bien de la fête à Cleveland en février 1997 mais les coaches préfèrent Vin Baker, Chris Webber et Christian Laettner pour muscler le jeu intérieur de la sélection Est. Tyrone n’a pas la moitié de leur talent en attaque. Il s’en fiche. Son cœur n’a rien à envier au leur.

Par son unicité, cette sélection 1995 résume d’une certaine façon le joueur. Trop limité pour faire partie du gratin. Mais trop dévoué et combatif pour être totalement ignoré. Hill est tout simplement le portrait-robot du guerrier des raquettes dont n’importe quel champion ou finaliste a besoin. Le porteur d’eau qui se sacrifie pour le bien de la collectivité. Accessoirement, ses 60% de réussite aux tirs (n°2 NBA) établissent un nouveau record de franchise.

En juin 1997, au moment de la draft, des rumeurs de transfert l’envoient à Boston. Cleveland drafte Derek Anderson et Brevin Knight sans céder son intérieur. Partie remise… Dans cette rubrique, on a eu plusieurs fois l’occasion d’écrire que le trade à trois équipes conclu le 25 septembre 1997 flingua la carrière de quatre All-Stars. Shawn Kemp, Vin Baker et Terrell Brandon perdirent de leur superbe en quittant Seattle, Milwaukee et Cleveland. Pour Tyrone Hill, ce fut moins net. L’ancien Musketeer, désormais âgé de 29 ans, accompagne Terrell Brandon dans le Wisconsin.

La faiblesse d’Ervin Johnson au poste 5 est en partie compensée par la rotation au poste 4. A eux deux, le regretté Armen Gilliam et Tyrone Hill rapportent 21.2 points et 16.1 rebonds. Dommage que le second soit limité à 57 matches. La blessure de Glenn Robinson au tibia gauche coule la saison des Bucks (36-46) et avec elle leurs espoirs de playoffs.

Onze mois, un lock-out et une prolongation de contrat plus tard, Ty est toujours aux portes du double-double (10.2 pts, 9.3 rbds). Mais il lui faut à nouveau boucler ses valises, direction Philadelphie. Tim Thomas et Scott Williams quittent les Sixers. Hill ignore qu’il vient de basculer dans le bon camp. En 2001, le MVP de la Ligue Allen Iverson mène une équipe de basketteurs très besogneux jusqu’en Finales. Milwaukee, battu 4-3 en finale de Conférence Est, figure parmi les victimes.

Tyrone Hill n’est pas Benjamin Button

A 33 ans, l’ancien cancre et délinquant connaît le summum d’une carrière NBA. Pourtant, le n°40 des Sixers n’a pas tout à fait l’esprit à la fête. Son père, âgé de 66 ans, a eu une attaque cardiaque à Cincinnati. Perturbé, il quitta l’entraînement précédant le Game 4 chez les Bucks et retourna dans sa chambre d’hôtel, provoquant l’énervement de Larry Brown.

A lui seul ou presque, Tyrone incarne l’équipe du « Professeur ». Enlevez Allen Iverson et vous vous retrouvez avec une ribambelle de seconds couteaux. Des basketteurs accrocheurs, sérieux mais très limités. Label « col bleu ». Sur le papier, ça ne ressemble à rien. Et qu’on nous permette d’écrire – sans y voir une marque d’irrespect – que Hill est un joueur à l’image de ce groupe. Du triptyque « riche, beau et célèbre », il n’a que la fortune et la renommée.

Tyrone a 33 ans mais il semble en avoir 47. Depuis toujours ou presque, son visage sec et décharné semble porter le poids de plusieurs décennies. Nous n’avons pas coutume de railler les gens pour leur apparence. Aussi, qu’on nous pardonne de signaler de façon très anecdotique que Hill figure en bonne position dans tous les classements des joueurs au physique « difficile » (Sam Cassell, Popeye Jones et Gidza Muresan ne sont jamais très loin). On vous rassure : Tyrone n’est pas Benjamin Button. Il a été jeune. La preuve en image (voir ci-dessous).

Qui dit « ugly player » dit « mauvais client pour le merchandising ». Le n°40 des Sixers n’est pas le chouchou du public. Mais à Philly, tout le monde s’en fiche. On sait combien un basketteur qui rapporte plus de 9 points et 9 rebonds deux ans durant est utile. C’est même pour ça qu’on l’aime ! Comme Eric Snow, Aaron McKie, Raja Bell, Jumaine Jones, Rodney Buford et autres George Lynch, Tyrone a de l’énergie à revendre. Comme eux, il porte son cœur en bandoulière. Son abattage sous le cercle aux côtés de Theo Ratliff, remplacé de façon très douteuse par Dikembe Mutombo en cours de saison, n’a pas de prix.

Sur l’ensemble des playoffs 2001, il se classe 5e au nombre de minutes jouées (742), 5e au nombre de rebonds (168) et… 1er aux fautes (80). Seulement voilà : quand le talent entre en jeu, la meilleure volonté du monde ne suffit plus. Et le talent est du côté des Lakers. En Finales NBA, Shaquille O’Neal déblaye la raquette (33 pts, 15.8 rbds, 4.8 pds, 3.4 cts). Kobe Bryant dissipe la poussière (24.6 pts, 7.8 rbds, 5.8 pds, 1.4 ct). Sur le chantier, les ouvriers n’ont plus de boulot. Philadelphie fait illusion dans le Game 1 à Los Angeles avant d’être enseveli sous les gravats (1-4). Tyrone termine la série bien en dessous de ses standards en saison régulière (6.6 pts, 6.6 rbds).

Le 3 juillet, il fait jouer une clause pour demeurer dans la cité de l’amour fraternel mais les Sixers le renvoient à Cleveland, où l’accompagne Jumaine Jones. Matt Harpring, Robert Traylor et Cedric Henderson font le trajet inverse. Dans une équipe à la ramasse (29-53) avec un « Big Three » du pauvre (Andre Miller-Wesley Person-Lamond Murray), la tête brûlée Ricky Davis et un Zydrunas Ilgauskas limité à 24 matches, il réussit encore l’exploit de tourner à 8 points et 10.5 rebonds sur 31 minutes.

Inquiété par Charles Oakley pour une dette de jeu

En février 2003, Hill rapporte 8.3 rebonds mais tombe à 6.3 points. Cleveland n’en veut plus et le coupe. Philadelphie le récupère le 3 mars. Au printemps, il dispute donc une neuvième et dernière campagne de playoffs, à 35 ans. Elimination 4-2 face aux Pistons en demi-finales de Conférence. Free-agent, le papy des parquets s’engage à Miami qui le libère dès le 1er décembre, après seulement 5 matches disputés sous le n°32. Un an plus tard, le 1er novembre 2004, Tyrone Hill annonce officiellement sa retraite.

Joueur, Ty privilégiait la lecture et le cinéma pour se détendre. Jeune retraité, il organise un camp annuel de basket au Schmidt Fieldhouse, la salle des Musketeers. Investit dans la musique. Créé une fondation qui sponsorise le festival de jazz qui se tient tous les étés à Cincinnati, la ville que l’on surnommait autrefois « Paris of America ». Son message aux jeunes qui viennent au camp ?

« Nous leur disons que le basket est une chose mais que ce qui compte le plus, c’est ce qu’ils feront de leur vie hors des terrains. Apprenez. C’est ce que j’ai fait. C’est ce que Briant Grant (ndlr : autre ancien de Xavier) a fait. C’est la chose la plus importante. C’est bien d’avoir des objectifs et des rêves à condition de les poursuivre et de se donner à 100%. Ne laissez personne vous dire que vous ne pouvez pas faire quelque chose. »

En quelques occasions, Tyrone alimenta la rubrique « Faits divers ». En août 1995, il fut arrêté à Cincinnati en compagnie de Brian Grant suite à une altercation avec les forces de l’ordre. Plus croustillant : le 3 avril 2001, Charles Oakley prend Hill à partie et lui jette un ballon à la figure après un shootaround matinal à Toronto précédant un match Raptors-Sixers. « Oak » écope d’un match de suspension et d’une amende de 10 000 $. Avant un match de présaison, il lui avait donné une claque et ne fut pas autorisé à jouer.

Tout le monde s’interroge sur l’origine du différend. Après enquête, il s’avère que Hill n’a pas réglé une dette suite à une partie de cartes… Ce sera chose faite quelques semaines plus tard. Durant la demi-finale de Conférence Est Philadelphie-Toronto, le power forward des Sixers se rend à l’hôtel des Raptors pour remettre une somme de 54 000 $ à son créancier.

Le 16 juin 2008, après deux années d’observation, l’intérieur une fois All-Star intégra le staff d’Atlanta comme assistant coach, sous les ordres de Mike Woodson, et il avait ensuite épaulé Larry Drew. La suite sera moins glorieuse puisqu’il sera poursuivi par ses associés pour les avoir arnaqués dans une histoire de restaurants…

Stats

14 ans

801 matches (610 fois starter)

9.4 pts, 8.6 rbds, 0.8 pd, 0.8 int, 0.5 ct

50.2% aux tirs, 0% à 3 pts, 64.3% aux lancers francs

Palmarès

All-Star : 1995

Records

29 points contre Dallas le 20.03.95

20 rebonds (cinq fois)

5 passes (5 fois)

5 interceptions (4 fois)

5 contres face à Phoenix le 2.04.02

Gains en carrière

51 millions de dollars

 

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Tags →
Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *